Nouveaux Espaces latinos : 28 Octobre 2021

ÉDITORIAL

Le mardi 19 octobre dernier, dans les salons de l’Hôtel de ville de Lyon, s’est tenue l’inauguration du XX^e festival littéraire Belles Latinas organisé par notre publication. Afin de souligner notre parcours de médiatisation des sociétés et cultures de l’Amérique latine, M. Grégory Doucet, Maire de Lyon et Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe au Maire, déléguée à la Culture, nous ont accueillis très chaleureusement. Nous transcrivons ici nos remerciements.

« Mme Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe au maire de Lyon, chargée de la culture. Chère Nathalie, au nom de tous les membres de Nouveaux Espaces Latinos je tiens à exprimer ici nos remerciements appuyés pour votre accueil à l’inauguration de Belles Latinas à l’Hôtel de Ville de Lyon. Nous fêtons ici les vingt ans d’un festival littéraire que vous avez contribué à créer, lors de notre installation dans nos locaux, près la place Colbert en mars 2002, lorsque vous étiez maire du premier arrondissement. Depuis s’est nouée entre nous une amitié autour des causes qui nous sont communes. Durant ces deux décennies beaucoup de choses se sont passées et pourtant, vous et nous sommes encore là à penser comme depuis notre jeunesse, qu’un monde meilleur est possible. Merci encore Mme Nathalie Perrin-Gilbert, déléguée à la Culture de la ville de Lyon.

Je me permets ici de faire un bref historique de notre association, fondée en septembre 1984 à Lyon par d’anciens exilés chiliens accompagnés de sympathisants français. En septembre de la même année, paraissait Espaces Latinos, une revue mensuelle en français conçue et rédigée par des franco-latinos qui avait comme but d’expliquer les combats, les réalités, les difficultés et le devenir de l’Amérique latine à un réseau d’abonnés dans toute la France. Très vite nous avons voulu rendre compte aussi de la capacité créatrice des femmes et des hommes de cette région du monde : arts, littérature, cinéma, musique, que nous avons souhaité faire connaître d’abord à travers la revue Espaces Latinos (qui en est aujourd’hui est à son n° 309), et plus tard par nos festivals, dont Belles Latinas, consacré aux littératures latino-américaines.

Nous tenons à remercier ici tous ceux qui depuis l’origine nous ont soutenu. La liste est bien longue et nous espérons la publier lors de nos quarante ans d’édition. Cependant, nous avons quelques noms à citer ici. D’abord Louis Costechareire qui avait fondée, en septembre 1973, le comité Chili dans le quartier de Montchat à Lyon. Michel Schneider, notre ancien rédacteur en chef et critique littéraire qui nous a accompagné les quinze premières années de notre revue. Gilles Buna, ancien maire du premier arrondissement de Lyon, qui a suivi nos activités et nous avait parlé du rôle de l’écologie dans nos combats politiques. Guy Darmet, ancien directeur de la Maison de la Danse, qui nous a motivé et soutenu pour enfanter la première édition de Belles Latinas, pendant le dernier week-end de septembre 2002. Dominique Marozeau, passionné de littérature, qui a pris de son temps pour nous appuyer les premières années difficiles de notre manifestation et enfin François Postaire, directeur de l’Amphi Opéra de Lyon, qui a cru à notre action et pendant presque dix ans et jusqu’à son départ à la retraite, nous a accueilli et soutenu, donnant aux lettres d’Amérique latine une magnifique vitrine ainsi que plus tard pour le festival de films documentaires, Documental. Ces deux manifestations restent uniques en France, et nous espérons que la Ville de Lyon continuera à nous aider à les développer davantage. En parlant de l’opéra, nous ne pouvons pas rester sans mentionner Jean-Philippe Rameau, compositeur français né à Dijon en 1683 et mort à Paris en 1764 à Paris ; avec son opéra-ballet Les Indes Galantes et des extraits de Les Sauvages, dont deux tableaux concernent le Pérou et les Indiens d’Amérique du Nord, nous ouvrions chaque rencontre littéraire pendant notre période à l’opéra de Lyon.

Nous remercions également toutes les institutions qui soutiennent financièrement ce festival sans lesquelles il ne pourrait pas exister : le CNL Centre National du Livre, la DRAC Direction régional des affaires culturelles, la Région Auvergne-Rhône Alpes, la Métropole et la Ville de Lyon ainsi que La Sofia, pour les droits d’auteur. Nous remercions aussi nos partenaires culturels, universitaires, grandes écoles, avec lesquels nous avons tissé des liens pour mutualiser les efforts et préparer chaque année une riche programmation. Et bien sûr nous remercions particulièrement toutes les personnes de notre équipe de bénévoles qui, année après année, avec passion s’engagent pour faire connaître une littérature venue d’ailleurs. Enfin, merci à chacune et chacun d’entre vous, pour votre présence ici, pour votre soutien à un festival que nous aimons tant. Merci encore ».

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletter hebdo