Le président Luiz Inácio Lula da Silva, dès son arrivée au pouvoir, pour la troisième fois ce début janvier, avait manifesté son vif intérêt de convoquer les nations du monde à un Sommet pour la protection de l’Amazonie, véritable poumon de la planète. Dans la ville de Belém s’est tenu le Sommet, ces 8 et 9 août, avec la participation de dirigeants de huit pays latino-américains, tout particulièrement, ceux qui forment la Cuenca de l’Amazonie. L’accord que nous détaillons dans cette édition sous le titre de « Déclaration de Belém » signale l’engagement des pays participants à une série d’initiatives pour arrêter la déforestation et sensibiliser la planète entière de l’importance de la forêt tropicale menacée par l’agriculture industrielle. Dans le communiqué, les dirigeants s’engagent à poursuivre leurs efforts pour la protection des ressources naturelles, dont l’eau, les forêts et la biodiversité, qui sont à protéger pour le bien de toute l’humanité.

Sur notre site web, actualisé chaque jour, nous avons ouvert une section particulière pour les initiatives pour commémorer les cinquante ans du coup d’État au Chili, le 11 septembre 1973, en le plaçant à notre actualité immédiate où les conflits et malheurs se pérennisent dans de nombreuses régions de notre planète dont une guerre en Europe que nous préoccupe chaque jour. Nous vous invitons à lire la tribune du sociologue Edgar Morin dans Le Monde du 28 juillet dernier sous le titre « La crise française doit être située dans la complexité d’une polycrise mondiale et dans le contexte d’un recul des démocraties ». Il achève son article en faisant référence à la mort du jeune Nahel : « Il semble que l’ivresse de tout casser et de mettre le feu a été vécue comme une fête noire par ses acteurs. L’événement peut être lu de deux façons différentes : soit comme révélateur du mal profond qui ronge notre société, soit comme un accès de folie adolescente, collective et passagère. Quoi qu’il en soit, la crise française doit être située dans la complexité énorme d’une polycrise mondiale et dans le contexte d’un recul des démocraties au profit de sociétés de contrôle et de soumission. Outre cette polycrise, plane la menace d’une troisième et nouvelle guerre mondiale, qui a commencé de façon larvée et apparemment locale entre la Russie et l’Ukraine. De ce fait, deux tâches politiques, préliminaires à toute solution globale, s’imposent. La première est de tout faire pour arriver au plus tôt à une paix négociée entre la Russie et l’Ukraine. La seconde est de tout faire pour éviter que notre république sombre, progressivement ou brutalement, dans une société de soumission ».

La prochaine newsletter est prévue pour le 23 août et désormais, si l’actualité le requiert, nous avons nos « Entre deux news » pour vous informer de l’actualité ou vous faire part des initiatives qui nourrissent votre curiosité culturelle. Enfin, nous rappelons que nous avons besoin de vos abonnements et vos dons pour continuer activement notre travail de médiation. Une partie d’entre vous a déjà réagi, mais nous espérons que d’autres se manifesteront en consultant la page d’accueil de notre site où une section est bien visible pour nous épauler.

Januario ESPINOSA
Directeur de la rédaction