Bernardo Toro est né à Santiago du Chili en 1964, au sein d’une famille de gauche. Jeune joueur d’échecs, Bernardo Toro a représenté son pays dans plusieurs compétitions internationales. Après avoir entamé des études de médecine à l’Université du Chili, il décide de quitter son pays pour fuir le « néant culturel qui sévit sous la dictature » et « s’épanouir dans le bouillonnement littéraire parisien » et poursuit des études de lettres à Paris. En 1987, il soutient à Paris IV un mémoire de Doctorat sur l’œuvre de Marcel Proust. Depuis, il travaille comme professeur de français dans la région parisienne. Il a été directeur de la revue Lieux extrêmes et dirige actuellement la revue Rue Saint Ambroise, publication trimestrielle consacrée à la fiction courte contemporaine.
Qui d’autre à part nous? :
Bernardo livrera dans son prochain roman Qui d’autre à part nous le récit de Luz, une jeune militante socialiste des années 70 au Chili, de son combat social mais surtout de « l’aspect lumineux », dit-il, de ces années 70, avant Pinochet, encore insouciantes et éprises de liberté, avant de devenir tragiques. “Mon projet littéraire s’inscrit dans le prolongement d’une réflexion sur la littérature en prise avec la mémoire historique déjà entamé avec mon premier roman Contretemps qui traitait de l’exil chilien en France. Je me propose d’écrire un roman librement inspiré de la vie d’une militante socialiste morte à l’âge de vingt ans, où seront évoqués les années du gouvernement d’Allende (1970-73 ) et la répression militaire de Pinochet ( à partir de 1973 ).”
D’après l’éditeur
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Bibliographie :
De fils à fils, traduit de l’espagnol (Argentine) par Claude Bleton, Éd. Stock. (2010), 256 p., 18,80 €
Contretemps, Éd. Les Petits Matins (2006), 360 p., 20 €