La famille Marchialy publie huit titres par an. Tous ses livres racontent le monde à leur manière. Histoires incroyables ou récits inédits, ils forment une « littérature du réel » : des histoires vraies au long cours, portées par une exigence littéraire. Leurs livres sont autant de témoins, de traces.
Photo : Marchialy
Nous nous inscrivons dans cette famille des éditeurs indépendants pour qui le soin apporté à l’ouvrage compte autant que celui apporté au texte. Notre fabrication revendique aussi l’héritage de métiers traditionnels du livre : gravure, typographie. Toutes nos illustrations de couvertures sont des gravures sur bois originales réalisées par Guillaume « Marchialy » Guilpart. Nos textes sont édités en police Cheltenham, connue notamment pour son usage dans les titres du New York Times. Nos titres sont en police Traulha, créée par Yoann Minet.
La Révolution, la danse et moi d’Alma Guillermoprieto
Alma Guillermoprieto est née en 1949 à Mexico City. Elle s’installe à New York avec sa mère à l’adolescence et y suit des cours de danse contemporaine de très haut niveau jusque dans les années 1970. Elle devient ensuite correspondante pour le prestigieux quotidien anglais The Guardian. Depuis cette époque, elle exerce le métier de journaliste pour la presse anglophone et hispanophone, principalement en Amérique latine. Après avoir écrit pour The Washington Post et The Guardian, elle est nommée à la tête des bureaux de Newsweek en Amérique latine pendant près de dix ans. Depuis le milieu des années 1990, elle travaille pour The New Yorker et The New York Review of Books.
« Je commence à comprendre à quel point le capitalisme m’a déformée » : en pleine révolution cubaine, Alma Guillermoprieto échange ses rêves d’artiste contre des convictions politiques dans La Révolution, la danse et moi, en librairie le 26 août.
En 1970, à New York, Alma Guillermoprieto, d’origine mexicaine, suit les cours de danse contemporaine de Merce Cunningham. Quand celui-ci lui parle d’un poste de professeur à l’École nationale des Arts de La Havane, son monde s’effondre : la jeune danseuse rêvait d’intégrer sa compagnie. Alma part résignée, cherchant dans l’aventure une façon de faire le deuil de sa carrière artistique. Elle a alors 20 ans.
Lorsqu’elle atterrit à Cuba, elle appréhende les restrictions liées à l’embargo américain et au régime de Fidel Castro. Ses craintes sont rapidement confirmées : les salles de danse sont privées de miroirs, considérés comme des instruments contre-révolutionnaires. Son séjour devient alors le temps d’un apprentissage inattendu : celui de sa conscience politique. Alma Guillermoprieto revient sur cette expérience qui a sonné le glas de sa carrière de danseuse et marqué le début de sa vie de journaliste. Avec ce récit initiatique, elle signe un livre d’une rare intensité.
D’après les éditions Marchialy
La révolution, la danse et moi d’Alma Guillermoprieto, traduit de l’espagnol (Mexique) par Vanessa Capieu, éd. Marchialy, sortie le 26 août, 22€.