Le site Breakingnews.fr nous informe que les États-Unis ont sanctionné, le vendredi 22 mai, le chef de l’armée et le ministre nicaraguayen des Finances, Julio César Avilés et Iván Adolfo Acosta, pour leur soutien au « régime corrompu » de Daniel Ortega.
Photo : Confidencial
Le secrétaire au Trésor Steven T. Mnuchin a déclaré : « Les violations continues des droits de l’homme, la corruption flagrante et la violence généralisée contre le peuple nicaraguayen sont inacceptables ». Il a également averti que « les États-Unis continueront d’attaquer ceux qui soutiennent le régime d’Ortega et perpétuer la répression du peuple nicaraguayen. » Il a reproché à Julio César Avilés, en tant que chef de l’armée,d’avoir « refusé d’ordonner le désarmement et le démantèlement des groupes pendant et après les manifestations qui ont commencé le 18 avril 2018 ».
Ces manifestations ont commencé par une réforme controversée de la sécurité sociale, ont dégénéré pour exiger la « démocratisation » du Nicaragua et ont fait plus de trois cents morts, deux mille blessés, des centaines de prisonniers politiques et plus de cent mille réfugiés. « Les forces armées ont fourni des armes aux groupes parapolaires qui ont commis des actes de violence contre le peuple nicaraguayen, qui ont fait trois cents morts, des actes de violence importants et des violations des droits de l’homme contre les personnes associées aux manifestations », a critiqué Steven T. Mnuchin.
Par ailleurs, Iván Adolfo Acosta a été sanctionné pour ses transactions visant à fournir « un soutien financier important au régime d’Ortega ». « En outre, il a personnellement menacé les banques de ne pas participer à la grève organisée par l’opposition en mars 2019, dont le but était de faire pression pour la libération des prisonniers politiques », a déclaré le secrétaire au Trésor.
Les États-Unis ont déjà sanctionné plusieurs hauts fonctionnaires du gouvernement du Nicaragua, dont Ortega lui-même, son épouse et vice-présidente, Rosario Murillo, et deux de ses six enfants, pour violations des droits de l’homme. Les sanctions imposées ce vendredi impliquent que tous les actifs d’Avilés et d’Acosta sous juridiction américaine sont bloqués et qu’il est interdit pour les citoyens et entreprises américains de faire affaire avec eux.
D’après Breaking News