C’est avec plaisir et fierté que l’équipe d’animation de Cinelatino de Toulouse présente la nouvelle affiche de la 32e édition qui se tiendra du 20 au 29 mars prochain. Cette édition de mars annonce donc clairement que le prochain festival ne passera pas à côté de l’histoire. Le Focus permettra d’approcher ces réalités au plus près des faits.
Photo : Cinelatino Toulouse
Le visuel des prochaines rencontres de cinéma de Toulouse, a été réalisé une fois de plus par le peintre et affichiste Ronald Curchod né en 1954 à Lausanne en Suisse. Il est parti pour la France en 1975 puis a acquis la nationalité française en 1996 et s’est installé à Toulouse.
Le festival Cinélatino est organisé par l’ARCALT (Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse) depuis 1989 tous les ans au mois de mars. Rendez-vous pour la 32e édition du 20 au 29 mars 2020 ! Au programme : une centaine de films de fiction, documentaires et courts-métrages, de très nombreuses avant-premières, des rencontres avec les invités, des concerts, des rencontres littéraires, etc.
Dans la précédente édition, Cinélatino avait choisi de mettre en lumière les îles de la Caraïbes. Si Cuba, la République dominicaine et Haïti font figures de locomotives, une myriade d’îles pointe ses caméras dans le paysage cinématographique : Aruba, Trinidad et Tobago, Puerto Rico, Jamaïque, Curaçao, Guadeloupe, Martinique, Bahamas.
Dans un récent communiqué, les organisateurs du festival font référence à la situation de l’Amérique latine qui est en feu avec la révolte du peuple au Chili, le coup d’État en Bolivie puis les révoltes équatorienne et colombienne… « Les peuples sont en lutte de survie et organisent la résistance. Comme Bolsonaro qui affirme vouloir liquider Quilombolas et Indigènes, les putschistes boliviens se déclarent ennemis des Aymaras : c’est une régression vertigineuse alors que ce pays était le plus stable du continent sous la présidence brutalement usurpée d’Evo Morales. Ce que demandent les peuples est ce que leur refusent ces gouvernements autoritaires, élus ou pas : un travail et un niveau de vie dignes, la libre pratique de leur langue et de leur culture, le non-asservissement aux puissances extérieures qui convoitent leurs richesses minières ou agricoles au mépris des habitants. En somme, l’autodétermination et la démocratie, rien moins ».
Cette édition de mars annonce donc clairement que le prochain festival ne passera pas à côté de l’histoire. Le Focus permettra d’approcher ces réalités au plus près des faits et d’en comprendre les substrats divers, puisqu’il se déclinera en deux parties principales : Cinémas du présent et Exercices de mémoire. Un jeu très populaire mais dont les enjeux sont éminemment politiques complètera ce binôme : le football.
D’après Cinelatino