Le vendredi 27 septembre, à l’Opéra Underground de Lyon, se tiendra un concert de cumbia mêlant traditions vénézuéliennes et colombiennes. Aux confluences de deux pays à la fois voisins et distincts, la musique hybride de Rebecca Roger (chanteuse vénézuélienne), Sergio Laguado (guitariste colombien) et Felipe Nicholls (contrebassiste colombien) vous fera voyager dans l’imaginaire musical d’Amérique latine.
Photo : Opéra Underground de Lyon
Le concert de cumbia, qui durera 1h30 à l’Opéra de Lyon vendredi, est une proposition musicale ancrée dans plusieurs cultures. La chanteuse apporte les couleurs du Venezuela et les musiciens évoqués plus tôt donnent des tons colombiens à la musique produite. De fait, ils ont en commun un amour de la musique traditionnelle et créent une nouvelle tradition musicale. Leurs cultures musicales respectives se mêlent pour produire un nouveau type de musique.
« Aa’in » signifie « âme » dans la langue indigène wayuu. Ce peuple vit sur un territoire ancestral qui chevauche justement le Venezuela et la Colombie, les deux pays représentés dans la musique proposée. Les artistes tentent de mettre en avant ce qui unit et rassemble les deux pays voisins. Une attention toute particulière est portée aux joropos, ces rythmes des plaines colombiano-vénézuéliennes (ou llanos) où les frontières disparaissent pour laisser place à une musique internationale. Le groupe Aa’in, par son nom et sa musique, représente tout à fait cette union de deux cultures.
A cette occasion, Aa’in est rejoint par deux grands virtuoses vénézuéliens. Jorge Glem est un joueur de cuatro, un instrument national principalement utilisé dans des contextes folkloriques. Jorge l’applique aussi à la musique classique, au jazz et à toutes les musiques contemporaines. Vous pourrez aussi y admirer le maraquero Manuel Rangel, grand héritier de la tradition Llanera qui a produit les grands virtuoses d’une percussion trop méconnue. C’est une occasion à ne pas rater.
Inès JACQUES