Cuba a pratiqué l’agriculture intensive quand l’URSS lui fournissait tracteurs, engrais, pesticides et ingénieurs agronomes. Après la chute du mur de Berlin, l’île a manqué de tout, et notamment de produits phytosanitaires. Alors, elle s’est mise au bio, ce qui fait aujourd’hui le bonheur de ses abeilles… Extrait de l’émission présentée sur France 2 le 14 janvier, en ligne durant trente jours.
Photo : Positivr
Selon une vidéo présentée par France Télévision, Cuba est devenue un des paradis pour l’abeille et c’est principalement dû à l’absence de chimie, explique Roch Domerego, un apithérapeute qui parcourt le monde à la recherche de produits de la ruche pouvant être utiles pour la santé. « Ici, il n’y a pas un hectare d’agriculture qui a reçu des produits chimiques. C’est extraordinaire de retrouver des terres qui sont vivantes : il y a des vers de terre, il y a une vie, on le sent. » L’île de Cuba est devenue bio un peu sans le vouloir au départ, car un temps, elle a également connu l’agriculture intensive. Pendant la guerre froide, l’Union soviétique la fournissait en tracteurs, engrais et pesticides. Elle envoyait aussi ses ingénieurs agronomes former les paysans cubains afin de « transmettre leurs connaissances, fraternellement, entre hommes qui préparent la société du futur ».
Déjà vingt-cinq ans sans pesticides
À partir de la chute de l’Union soviétique, en 1989, Cuba s’est retrouvée rapidement à court de tout… et notamment des produits phytosanitaires déversés sur ses champs. L’île n’a alors eu d’autre choix que de se tourner vers une agriculture biologique. Et vingt-cinq ans sans pesticides plus tard, les apiculteurs cubains sont comblés. Ce jour-là, Roch, également apiculteur et naturopathe, rend visite à Reynold, qui a construit sa belle maison grâce au travail des abeilles en pleine santé. Aujourd’hui, Cuba n’utilise les pesticides que sur les grandes plantations de tabac. Et dans le reste de l’île, les abeilles cubaines sont parmi les plus heureuses du monde…
D’après France Télévision
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