Comme tous les deuxièmes jeudis de chaque mois, de 19 h à 20 h 30, la Tribune de la Musique, des Disques et des Spectacles invite à la Maison de l’Amérique latine à Paris des musiciens, chanteurs, interprètes, compositeurs, ethnomusicologues, danseurs, anthropologues, vidéastes, cinéastes documentaristes à débattre autour des musiques d’Amérique latine, qu’elles soient traditionnelles, populaires et/ou savantes à l’occasion d’une publication récente. Le jeudi 18 janvier prochain à partir de 19 h est organisée une rencontre autour de la musique bolivienne et de son évolution, animée par Oscar Barahona, Nelson Gómez, Francisco González et Michel Plisson, en présence de José Mendoza.
Photo : Tribune de la Musique
« Dans cette première séance de 2018, nous explorerons avec le charanguiste virtuose José Mendoza l’évolution de la musique bolivienne depuis les années 1960 jusqu’à nos jours. José Mendoza est né en 1956 à La Paz (Bolivie). Il commence la pratique musicale à 10 ans avec le trio Los Jairitas et d’autres groupes. À 18 ans, il part en mission culturelle au Venezuela avec le groupe Los De Canata, qui pratique la musique traditionnelle et folklorique, où il restera trois ans. C’est avec un autre groupe qu’il arrive en France en 1978 où il rencontre les guitaristes Gérard Verba et Raoul
Maldonado. Avec eux il crée El Cuarteto Atahualpa, puis plus tard El Cuarteto Agustín Barrios Mangoré. Aujourd’hui, il a rejoint le Trio à Cordes Pincées de Paris. José Mendoza est actuellement professeur de guitare au conservatoire d’Antony. Au cours de ces années, il a été un des acteurs de l’évolution du charango tant en Bolivie qu’à l’extérieur, notamment en créant le premier Festival de Charango à Paris à l’Unesco.
José Mendoza conjuguera dans son intervention son histoire personnelle et celle de la musique bolivienne. Un temps fort sera consacré au phénomène des estudiantinas, orchestres de cordes pincées comprenant parfois un nombre considérable de musiciens, présentes dans toute l’Amérique latine, du Chili au Venezuela et jusqu’au Brésil. Cette formation vient des orchestres à cordes pincées qui existent depuis longtemps dans toute la péninsule ibérique. José Mendoza tient à préciser que le développement de la musique traditionnelle en Bolivie n’aurait pas pu se faire sans le rôle très important de Pepe Ballón, grand intellectuel bolivien, créateur du premier centre culturel à La Paz. »
D’après la Tribune de la Musique, des Disques et des Spectacles
Plus d’informations sur le site de la Maison de l’Amérique latine