Président du jury, Pedro Almodovar n’aura à juger aucun film en langue espagnole ou portugaise dans la sélection officielle. On en trouve deux dans la section Un certain regard : Las hijas de Abril de Michel Franco (Mexique) et La novia del desierto de Cecilia Atan & Valeria Pivato (Argentine). Un court métrage colombien sera proposé sur les neuf : Damiana de Andrés Ramirez Pulido.
Photo : Festival de Cannes
La sélection officielle comprend la prestigieuse compétition (une grosse vingtaine de films) : un certain regard (une section qui permet de sélectionner des films plus « fragiles » ou novateurs), les films hors compétition (qui sont souvent l’occasion de mettre en avant des films au casting prestigieux pour assurer de belles montées des marches), les séances spéciales (films hors normes ou documentaires engagés), les séances de minuit (plutôt des films de genre), les courts métrages, et enfin Cannes Classics (des films de patrimoine restaurés). Pour cette édition 2017, 1930 longs métrages ont été vus. La sélection comportera 49 longs métrages (dont 18 films en compétition), issus de 29 pays différents. On compte neuf premiers films en sélection officielle, et douze réalisatrices. Cannes Classics offrira une programmation dédiée à des films et documentaires en lien avec l’histoire du Festival. Pour la première fois, un film en réalité virtuelle sera présenté : Chair et sable, de 7 minutes, réalisé par le mexicain Alejandro González Iñárritu. Parmi les sélectionnés : Fatih Akin, Sofia Coppola, Jacques Doillon, Michael Haneke (pour la 7e fois), Todd Haynes, Michel Hazanavicius, Hong Sang-soo et François Ozon.
A la Cinéfondation, qui rassemble 16 films d’écoles, ont été sélectionnés Vazio do lado de fora de Eduardo Brandão Pinto (Universidade Federal Fluminense, Brésil) et Pequeño manifiesto en contra del cine solemne de Roberto Porta (Universidad del Cine/FUC, Argentine). À noter que quelques rajouts sont possibles d’ici la fin avril, et que la sélection de la Quinzaine des réalisateurs sera annoncée le 20 avril, celle de la Semaine de la critique le 24 avril. Nous en reparlerons.
Alain LIATARD