L’association Latinità, à Ajaccio, ouvre la saison des festivals du cinéma latino-américain en présentant cette semaine sa nouvelle édition. Bien qu’il soit méconnu dans le circuit latino-américain français, ce festival fête son 20e anniversaire et est désormais ouvert à tous et non plus seulement aux lycéens de la ville corse. Avec une programmation éclectique qui ne manquera pas de ravir le plus grand nombre, le succès sera au rendez-vous.
Photo : Berlinale
Un festival de cinéma en hiver. Alors que la saison tant attendue des festivals de cinéma latino-américain est le printemps, l’association corse Latinità prend les devants en présentant au mois de février la 20e édition de son festival du Cinéma espagnol et latino-américain, qui a débuté vendredi dernier à l’Espace Diamant à Ajaccio.
Des films pouvant désormais être visionnés par tous. Depuis sa création en 1997 et avec pour objectif la promotion du dialogue culturel franco-hispanique, l’association Latinità organise chaque année le festival du Cinéma espagnol et latino-américain, nous offrant la possibilité de découvrir près d’une vingtaine de films pendant une semaine. Jusqu’en 2015, les projections étaient destinées aux élèves d’un lycée ajaccien, mais afin de fidéliser et d’attirer un nouveau public, elles sont désormais ouvertes à tous et sont toujours diffusées en version originale sous-titrée.
Une programmation éclectique attrayante. Avec une sélection de films de formats et de styles différents (longs métrages, courts métrages, documentaires ; comédies, policiers, drames), l’association Latinità propose jusqu’au 18 février une programmation variée satisfaisant un large public et permettant d’informer sur l’actualité et les réalités sociales hispaniques. Les premiers jours du festival ont déjà attiré la foule notamment avec la diffusion du récent film Neruda de Pablo Larraín. Ils ont remporté un succès prometteur pour les prochains jours durant lesquels sera projeté le dernier et médiatisé long métrage de Pedro Almodóvar Julieta.
Vendredi soir à 21 h, quatre prix seront décernés parmi les six films en compétition qui sont cette année : El olivo d’Icíar Bollaín, El hombre de las mil caras d’Alberto Rodríguez, El pastor de Jonathan Cenzual Burley, El acompañante de Pavel Giroud, Gernika de Koldo Serra et La casa más grande del mundo d’Ana V Bojórquez et Lucia Carreras. En informant par l’image et en contribuant à l’ouverture d’esprit, l’île corse trouve aussi sa beauté dans la diffusion de la culture hispanique qui est alors accessible partout et par tous.
Adélaïde Hélary