Evo Morales : la personnalité de la semaine du 14 au 20 décembre 2016

Mercredi 14 décembre ǀ COLOMBIE ǀ  Le gouvernement a signé les mesures de grâce d’au moins 110 guérilleros des FARC en application de l’accord de paix, a annoncé le ministère de la Justice. Il a précisé que ces mesures de grâce ou la future loi d’amnistie présentée au Parlement ne pourront bénéficier qu’aux membres de la guérilla des FARC, accusés ou condamnés de délits politiques ou qui y sont liés.

Jeudi 15 décembre ǀ MEXIQUE ǀ  Le gouvernement de l’État du Guerrero a envoyé des policiers récupérer María Felix de Almonte Sagado, la mère de Raybel Jacobo de Almonte, un criminel surnommé « El Tequilero », après que les résidents de la ville de Totolapan ont obtenu la libération de l’homme d’affaires Paz Duque en échange.

Vendredi 16 décembre ǀ HAÏTI ǀ  Plus de deux mille personnes ont manifesté à Port-au-Prince pour dénoncer le résultat préliminaire de l’élection présidentielle donnant la victoire à Jovenel Moïse dès le premier tour du 20 novembre, ce que ses opposants ont qualifié de « coup d’État électoral« .

Samedi 17 décembre ǀ BOLIVIE ǀ  Le président Evo Morales a accepté de se présenter pour un quatrième mandat, après que son parti l’ait proclamé candidat en 2019, malgré une réponse négative des Boliviens à ce sujet, lors d’un référendum en février dernier. Son parti « Mouvement vers le socialisme » a approuvé sa candidature à l’unanimité.

Dimanche 18 décembre ǀ CUBA ǀ  La police a bloqué l’organisation de manifestations, les premières depuis la mort de Fidel Castro le 25 novembre, et arrêté des dizaines d’opposants, ont affirmé des responsables de l’opposition. Une opération de police dans deux villes de l’est du pays simultanément a empêché les marches qui avaient été convoquées pour demander la libération d’opposants.

Lundi 19 décembre ǀ ÉTATS-UNIS – ARGENTINE ǀ    La Garde nationale de l’État de Géorgie, un des principaux centres militaires des États-Unis, a signé un accord avec le président Mauricio Macri qui permet que ses agents puissent opérer en Argentine et prennent des décisions qui outrepassent les Forces armées locales « si c’était nécessaire » !

Mardi 20 décembre ǀ ARGENTINE ǀ   Dossier « mort du procureur Nisman » : le tribunal de Cassation a écouté les plaidoiries de l’association juive DAIA qui reprend les accusations du procureur Nisman selon lesquelles l’ancienne présidente Cristina Fernández, son ministre des Affaires étrangères et un député de son parti, ont « comploté avec l’Iran pour que les auteurs de l’attentat restent impunis ». Cette thèse a pourtant déjà été rejetée par quatre fois par différents juges. L’avocate de l’ancienne présidente dénonce une « persécution politique ».

Guy MANSUY