La 63e édition du festival du film de Donostia-San Sebastián s’est achevée samedi dernier. Le jury, présidé cette année par l’actrice danoise Paprika Steen, a rendu son verdict en décernant le Coquillage d’Or à Sparrows, long-métrage de l’Islandais Rúnar Rúnarsson. Le cinéma latino-américain n’est cependant pas en reste et, après Cannes, Berlin et Venise, il a récolté plusieurs prix saluant ainsi son inventivité et son dynamisme. Retour sur le palmarès.
La Cubaine Yordnaka Ariosa a reçu le Coquillage d’Argent de la meilleure actrice pour son interprétation d’une jeune femme à la dérive durant la période spéciale cubaine dans El Rey de la Habana d’Agusti Villaronga. Côté interprétation masculine, l’Argentin Ricardo Darín a récolté – ex-aequo avec son partenaire dans le film Javier Cámara – le prix du meilleur acteur pour Truman, récit sur les ultimes retrouvailles de deux amis et la maladie.
Concourant en section officielle, El Apóstata, comédie dramatique sur le désir d’émancipation d’un jeune homme du réalisateur uruguayen Frederico Veiroj a été auréolé de la mention spéciale du jury.
Au sein de la section Horizontes Latinos, dédiée aux productions et co-productions d’Amérique Latine, c’est Paulina de l’Argentin Santiago Mitre qui tire son épingle du jeu. Également en compétition dans cette section, Desde Allá de Lorenzo Vigas, déjà ovationné à la Mostra de Venise, et Te prometo anarquía du Mexicain Julio Hernández Cordón ont été distingué par une mention spéciale.
Enfin, La Tierra y la Sombra, long-métrage du Colombien César Augusto Acevedo et caméra d’or à Cannes, s’est vu remettre le prix de la coopération espagnole. Quant aux projets futurs, La Omisión, co-production argentine retraçant la vie de Paula durant les derniers jours de la saison hivernale, a obtenu le prix du meilleur projet de co-production Espagne-Amérique Latine. C’est officiel, la flamme du cinéma latino-américain n’est donc pas prête de s’éteindre.
Lucie DUBOEUF