Une grande équipe d’artistes, associations et militants-citoyens Sud-Américains et Français s’unissent pour un voyage solidaire d’échanges culturels, à l’hiver 2013-2014. La caravane, composée d’une roulotte-scène, d’un bibliobus, d’un camion-régie-théâtre, d’un camion studio-radio et d’un camion-cinéma, part en quête de projets novateurs à travers la Colombie, l’Équateur, le Pérou et la Bolivie. Babel Car’Amaz’Andes se fera alors l’écho des propositions novatrice de ce continent, grand laboratoire d’expériences politiques, sociales et artistiques. Sur le chemin, au fil des rencontres et des étapes résidence, musiques, films, écrits, dessins, toutes sortes de créations enrichiront le voyage. De Cartagena de Las Indias au lac Titicaca, à la rencontre des communautés locales, de leaders populaires militants, Babel Car’Amaz’Andes est la caravane d’un nouveau monde.
Les étapes, les partenaires et les rencontres.
Première étape de la caravane à Carthagène, sur la côte Caraïbe colombienne. La ville fut le plus grand port négrier du continent. Aujourd’hui ville très prisée, elle rejette en périphérie les populations natives. Deux associations, Ciudad Movil et Metropoli, y oeuvrent pour préserver la mixité sociale et ethnique, un des fondements de la ville.
Dans la Sierra Nevada de Santa Marta dans les Andes Colombiennes une communauté d’Indiens Arhuacos à Nausimaque. gère une Entreprise Publique de Santé, une EPS, mêlant médecines traditionnelle et occidentale et propose de nouvelles façons d’appréhender la santé.
Troisième escale à Maria La Baja dans une communauté de Noirs-Marrons. le Centre culturel Eulalia Gonzalez travaille sur le thème des femmes, la musique et la transmission. Les Noirs-Marrons sont les descendants des esclaves qui ont fui pour fonder des villages libres. Pabla Florez Gonzalez, troubadoure de Maria la Baja, transmet la force de l’africanité et de la liberté aux jeunes et très jeunes, à travers le bullerengue, chanté surtout par les femmes pour conter le quotidien, et dansé par tous !
À Cali, située dans la vallée du Cauca, dans le quartier populaire de Siloe, le collège Multi-Proposito développe un projet d’éducation par la lecture, « Lectura al piso » et de lutte contre le haut niveau de violence du quartier, avec l’école de cirque Circo Para Todos.
En Équateur, le sous-sol du Parc national de Yasuni, contient une réserve de pétrole d’une valeur de 3,6 milliards du dollars. Un projet particulièrement novateur a été lancé par le gouvernement équatorien : il proposait au monde de ne pas extraire ce pétrole et de compenser cette perte en versant des contributions pour des programmes de reboisement, d’éducation, de médecine, de défense de l’environnement via le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement). Mais le gouvernement équatorien vient de mettre fin à ce programme.
En Amazonie Équatorienne, toujours autour de la question des énergies, rencontre avec des communautés Indiennes Cofan et des associations paysannes unies dans le Front de défense de l’Amazonie, sont les premières à avoir gagné après presque 20 ans de lutte un procès contre une multinationale pétrolière, la Texaco.
Les créations principales collectives :
– Un CD
– Un documentaire de 90′
– Une série de reportages pour Arte
– Deux plateformes internet inter-associatives et mulitmedia
– Un spectacle de théâtre participatif
– Un livre de contes illustrés
Retrouvez nous sur facebook et bientôt sur Indiegogo, plateforme de financement participatif.
C’est l’association Marcho Doryila qui coordonne le projet et dont vous pouvez découvrir le travail.
Pour soutenir le projet, vous pouvez nous envoyer un chèque à l’ordre de l’association Marcho Doryila – qui coordonne le projet – et l’envoyer à l’adresse suivante :
Association Marcho Doryila
94 rue du faubourg du temple
75011 Paris