Alors qu’Edward Snowden est toujours bloqué dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou, Evo Morales s’est dit hier, samedi 6 juillet, disposé à accueillir l’ancien agent de la National Security Agency (NSA). Peu avant, le Venezuela et le Nicaragua avaient eux aussi donné leur accord. Une réponse qui intervient quelques jours après le retour d’Europe mouvementé du président bolivien. Mardi dernier, plusieurs pays européens, dont la France, avaient interdit à l’avion d’Evo Morales de survoler leur espace aérien en raison de soupçons sur la présence de Snowden à bord. Un incident qualifié de « kidnapping diplomatique » par la Bolivie.