Le documentaire Les combattantes, gardiennes de l’Amazone diffusé ce lundi 24 mars à 21 h 05 sur France 5 (et replay) nous plonge dans un périple captivant au fil du fleuve Amazone. Ce voyage initiatique et engagé est mené par l’actrice Julie de Bona et la naturaliste Perrine Crosmary, qui partent à la rencontre de femmes exceptionnelles œuvrant pour la préservation de la nature et la protection de l’eau.
En traversant le Pérou, la Colombie, et d’autres régions de l’Amazonie, elles nous dévoilent des histoires poignantes de courage et de résistance face aux menaces qui pèsent sur l’environnement. Le documentaire s’ouvre sur la ville d’Iquitos, au Pérou, où Julie de Bona et Perrine Crosmary rencontrent Karla, une adolescente de 16 ans déterminée à sauver son fleuve et à sensibiliser la population aux dangers de la pollution. À travers les réseaux sociaux, Karla parvient à toucher un large public et à organiser des manifestations pour dénoncer l’état de dégradation du fleuve. Les rives sont jonchées de déchets plastiques et l’eau devient de plus en plus rare. Malgré les pressions et les menaces, Karla continue son combat, soutenue par sa famille et la communauté locale.
Le combat des femmes d’Amazonie
Julie et Perrine poursuivent leur voyage vers le village de Cuninico, un endroit marqué par une pollution dévastatrice. Depuis qu’un déversement massif de pétrole a frappé la région en 2014, les femmes du village, à l’instar de Sara, se sont battues pour retrouver une autonomie alimentaire et améliorer leurs conditions de vie. Sara, en particulier, a réussi à mobiliser des fonds et à organiser des ateliers de plantation pour redonner vie à la terre. Son combat pour la préservation de l’eau et des terres agricoles est un exemple inspirant d’action collective, montrant que, même dans des contextes extrêmes, l’espoir réside dans la solidarité féminine.
Des traditions ancestrales et une guerre moderne pour sauver la nature
Le documentaire nous mène ensuite à la rencontre d’Isabel, guérisseuse des Chipibos, qui entretient une relation intime avec les plantes et les savoirs ancestraux. Installée dans la forêt tropicale, elle transmet son savoir sur les vertus médicinales des plantes, un héritage familial qui est désormais en danger face à la déforestation massive. En suivant Isabel, le film nous rappelle l’importance de préserver ces savoirs anciens qui, bien loin de la médecine moderne, ont le pouvoir de soigner et de reconnecter les êtres humains à la nature.
Lilia, gardienne des eaux en Colombie : Une défenseuse des espèces menacées
Dans le lac Tarapoto en Colombie, Julie et Perrine rencontrent Lilia, une femme déterminée à protéger les eaux vitales de cette région. En tant que responsable de la brigade de surveillance de la pêche, elle lutte contre le braconnage et veille à la préservation du dauphin rose, une espèce mythique et menacée de l’Amazonie. Son engagement pour l’environnement est lié à un double combat : celui de la nature et celui des femmes. En Colombie, en effet, l’émancipation des femmes est encore perçue comme une menace, et Lilia a dû se battre pour obtenir un rôle de leadership au sein de la brigade de pêche, un poste traditionnellement réservé aux hommes.
Une révolution féminine qui dépasse l’Amazonie
Les combattantes, gardiennes de l’Amazone met en lumière une révolution silencieuse menée par des femmes qui, à travers le monde, défendent l’environnement et l’eau comme un droit fondamental. Ces femmes, par leur engagement, montrent que l’on peut lutter contre la dégradation de notre planète tout en œuvrant à un monde plus égalitaire. Elles ouvrent la voie à une transformation nécessaire, redonnant espoir à ceux qui, à travers leur combat, œuvrent pour un avenir meilleur et plus respectueux de la nature.
Ce qu’il faut retenir
Le documentaire nous montre que, face à la dégradation de l’environnement, la résistance féminine est non seulement une question de survie pour les communautés locales, mais aussi un moyen de repenser notre rapport au monde naturel. Julie de Bona et Perrine Crosmary nous rappellent que l’eau est un bien précieux, et que la lutte pour sa préservation ne se limite pas à un territoire géographique, mais s’inscrit dans une révolution globale. À travers des portraits de femmes courageuses, le film dévoile des récits inspirants de solidarité, de résilience et d’espoir pour un avenir plus vert et équitable.
D’après service de presse
France 5