Les 532 000 migrants latino-américains étaient arrivés légalement aux États-Unis dans le cadre d’un programme lancé en octobre 2022 par Joe Biden. Ils ont moins d’un mois pour quitter le pays. Et ce vendredi 20 mars avec un communiqué signale « les Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens qui sont arrivés aux États-Unis dans le cadre d’un programme lancé en octobre 2022 par le prédécesseur de Donald Trump, Joe Biden, et élargi en janvier de l’année suivante », devront aussi quitter le pays.
L’administration Trump a annoncé vendredi mettre fin par ordonnance au statut légal de plus de 500.000 migrants latino-américains. Cette décision concerne environ 532.000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens qui sont arrivés aux États-Unis dans le cadre d’un programme lancé en octobre 2022 par le prédécesseur de Donald Trump, Joe Biden, et élargi en janvier de l’année suivante.
Les migrants parrainés par ce programme, « doivent quitter les États-Unis » d’ici au 24 avril, sauf s’ils ont obtenu un autre statut d’immigration leur permettant de rester dans le pays, a indiqué le Département de la sécurité intérieure. Ils perdront leur protection légale trente jours après la publication, prévue mardi, de cette nouvelle ordonnance dans le journal officiel du gouvernement fédéral des États-Unis.
Une promesse du candidat Trump
« La liberté conditionnelle est par nature temporaire, et la liberté conditionnelle seule ne constitue pas une base sous-jacente pour obtenir un statut d’immigration, ni ne constitue une admission aux États-Unis », a justifié le Département de la sécurité intérieure. Le président Donald Trump avait promis de mener la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire des États-Unis et de limiter l’immigration, principalement en provenance des pays d’Amérique latine.
L’organisation Welcome.US, qui soutient les migrants aux États-Unis, a exhorté les personnes concernées par cette décision à « consulter immédiatement » un avocat. Annoncé en janvier 2023 par l’administration précédente du président Joe Biden, un programme spécial destiné aux Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens permettait l’entrée aux États-Unis pour deux ans pour un maximum de 30.000 migrants par mois en raison de la situation des droits humains dans ces quatre pays. Joe Biden avait à l’époque présenté le plan comme une méthode « sûre et humaine » pour alléger la pression à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.
« Sans statut, sans permis de travail et passibles d’expulsion »
Cette décision a immédiatement suscité l’indignation et l’inquiétude chez les défenseurs des migrants. L’organisation Welcome.US, qui soutient les personnes cherchant refuge aux États-Unis, a appelé les migrants concernés par cette mesure à consulter « immédiatement » un avocat spécialisé dans les questions d’immigration. Nicolette Glazer, avocate spécialisée dans les questions d’immigration en Californie, a estimé de son côté que l’ordonnance affecterait la « grande majorité » du demi-million d’immigrants entrés aux États-Unis dans le cadre du programme lancé par l’ancien président Joe Biden. « Seules 75 000 demandes d’asile positives ont été déposées, de sorte que la grande majorité des personnes bénéficiant d’une libération conditionnelle dans le cadre » de ce programme « se retrouveront sans statut, sans permis de travail et passibles d’expulsion », a-t-elle indiqué sur X, redoutant le « chaos » que va semer cette décision, selon elle.
Karen Tumlin, directrice du groupe de défense des droits des immigrés Justice Action Center, a déclaré que l’administration Trump était en train de « rompre un engagement que le gouvernement fédéral avait pris envers les centaines de milliers » de migrants.« Révoquer soudainement le statut légal de centaines de milliers de bénéficiaires (…) va causer un chaos inutile et des chagrins pour les familles et les communautés à travers le pays », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Offensive anti-immigration
Annoncé en janvier 2023 par l’administration précédente du président Joe Biden, un programme spécial destiné aux Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens permettait l’entrée aux États-Unis pour deux ans pour un maximum de trente mille migrants par mois en raison de la situation des droits humains dans ces quatre pays. Joe Biden avait à l’époque présenté le plan comme une méthode « sûre et humaine » pour alléger la pression à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Mais depuis son retour au pouvoir, Donald Trump met en scène la vaste offensive contre l’immigration promise pendant sa campagne. Son administration a ainsi utilisé une législation rare en temps de guerre pour expulser plus de 200 membres présumés d’un gang vénézuélien vers le Salvador.
Vendredi 21 mars : Nouvelle mesure aussi sur les Haïtiens, Cubains et Nicaraguayens
Cette décision concerne environ 532 000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens qui sont arrivés aux États-Unis dans le cadre d’un programme lancé en octobre 2022 par le prédécesseur de Donald Trump, Joe Biden, et élargi en janvier de l’année suivante. Les migrants parrainés par ce programme, « doivent quitter les Etats-Unis » d’ici le 24 avril, sauf s’ils ont obtenu un autre statut d’immigration leur permettant de rester dans le pays, a indiqué le Département de la sécurité intérieure.
Ils perdront leur protection légale trente jours après la publication, prévue mardi, de cette nouvelle ordonnance dans le journal officiel du gouvernement fédéral des Etats-Unis. « La liberté conditionnelle est par nature temporaire, et la liberté conditionnelle seule ne constitue pas une base sous-jacente pour obtenir un statut d’immigration, ni ne constitue une admission aux Etats-Unis« , a justifié le Département de la sécurité intérieure.
Le président Donald Trump avait promis de mener la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire des Etats-Unis et de limiter l’immigration, principalement en provenance des pays d’Amérique latine. L’organisation Welcome.US, qui soutient les migrants aux Etats-Unis, a exhorté les personnes concernées par cette décision à « consulter immédiatement » un avocat.
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