« Rhapsodie pour chauve – Fantaisie pour six clowns quantiques » par le réalisateur bolivien Marcos Malavia

À la suite de son diplôme, il se spécialise dans la mise en scène dans de nombreuses structures telles que l’Opéra de Paris ou encore le CDN d’Aubervilliers. Puis dès les années 1990, il crée la Compagnie SourouS pour laquelle il met en scène une vingtaine de spectacles. Il est co-directeur du festival Auteurs en Actes dont il est le fondateur depuis 1996.  Depuis 2004, il dirige l’École Nationale de Théâtre de Bolivie, première école de formation professionnelle théâtrale en Bolivie, dont il est le fondateur. En parallèle, il a une carrière d’auteur de plusieurs romans. 

Des clowns qui sont des misfits, à moins que ce ne soit l’inversa. La compagnie Mona Lisa Klaxon propose le spectacle Rhapsodie pour chauve (fantaisie pour 6 clowns quantiques) dramaturgie et mise en scène par Marcos Malavia. La pièce explore un univers dépouillé de mémoire, où les personnages, sans repères ni identité, errent dans un présent perpétuel et absurde. Éberlués et perdus, ils se questionnent de leur regard effrayé.

À présent quel nouveau monde inventer ?  » Rhapsodie pour chauve  » renvoie à la condition humaine et à son absurdité. Cela reflète le sentiment de dépersonnalisation et l’aliénation des individus dans une société où la logique et la continuité n’ont plus de place. L’atmosphère du spectacle. Comme une bande dessinée, comme un dessin vivant, dans cet espace clos rythmé par le tic-tac de l’horloge, tout ce qui grince, se rate, énerve ou dégénère. Le moindre fait prend des allures d’événement. Peu à peu, surgissent des étincelles de vie qui transforment l ‘attente en un espace de fantasmes, tragique et fantasque.

Dans cette exploration libre de La Cantatrice chauve cinq clowns s’emparent du texte revisité et réinventé du chef d’œuvre d’Eugène Ionesco, recréant sur la scène un univers à la fois totalement cohérent tout aussi délirant mais jamais absurde. Jusqu’à nous emporter dans une folie proche de celle des Marx Brothers.