« Axomama », une ode à la pomme de terre du réalisateur Jean-Louis Gonterre à voir à Valence et à Charbonnières-les-Bains

Axomama, est un documentaire de 77 minutes réalisé sur plusieurs années et distribué en 2024. Espaces latinos a eu la programmation heureuse car dans la dernière édition de notre festival « Documental » en novembre dernier nous avons ou l’applaudir et aimer.

Le film montre l’Amérique latine par un documentaire fascinant qui déroule pour nous la découverte de la pomme de terre, des hauts plateaux péruviens aux contrées irlandaises en passant par Tenerife, la Belgique et la France. On a une histoire de la mondialisation sous un angle original et servie par des images de toute beauté. La pomme de terre est le troisième aliment dans le monde avec 3 500 variétés et des dizaines de manières de la cuisiner. La vocation du film, éminemment positive, est d’ouvrir une fenêtre de réflexion sur l’importance et la beauté de la biodiversité. Dans la mythologie Inca, Axomama est la déesse de la pomme de terre, fille de Pachamama déesse de la terre.

Le documentaire propose à la fois une lecture historique et pédagogique ainsi qu’un regard esthétique et artistique de ce tubercule. Le réalisateur, Jean Louis Gonterre, photographie la pomme de terre depuis plus de trente ans et a exposé son travail dans de nombreux pays. Le film honore les femmes et les hommes qui, depuis des siècles, prennent soin de leurs terres, de la biodiversité végétale et d’un patrimoine culturel unique en son genre. Oui, la « Papa » est bien le trésor des Incas et de toute l’humanité écrit le journaliste Philippe Vouillon.

Du 15 au 22 mars le film, se déroulera le Festival Regards de Valence dédié aux cinémas espagnol et latino-américain. Axomama sera présenté le 16 mars. Le ciné Alpha de Charbonnières-les-Bains a programmé une projection le vendredi 28 mars à 20 h. Ingrid Ruillat de La ferme des deux ânes à Saint Consorce, productrice de pommes de terre bio et fournisseuse du restaurant gastronomique étoilé Têtedoie participera avec Jean-Louis Gonterre à la rencontre avec le public, après la projection du film.

Maurice NAHORY