Joe Biden retire Cuba de la liste des Etats terroristes

Ce changement répond à la promesse du président insulaire de libérer 553 prisonniers d’ici
la fin du mois, notamment des militants des droits de l’homme et des manifestants
emprisonnés à la suite des manifestations historiques de juillet 2021 d’après les estimations.
Selon un communiqué officiel de l’administration Biden, ce choix s’explique par le fait que
Cuba « n’a apporté aucun soutien au terrorisme international au cours des six derniers mois
» et « a donné l’assurance qu’elle ne soutiendra pas d’actes de terrorisme international à
l’avenir » alors qu’elle avoir été accusé d’heberger des terroristes de l’ETA et des FARC.

Aujourd’hui il ne reste que trois pays sur cette liste, parmi lesquels la Corée du Nord, l’Iran et
la Syrie, ce qui leur vaut d’être soumis à plusieurs interdictions. Ils ne peuvent pas exporter
ni vendre des armes, ils ne peuvent pas recevoir d’aide économique et ne peuvent pas non
plus obtenir de prêts du Fonds monétaire international ou d’autres institutions mondiales.
Ce retour permettra peut-être à Cuba de redresser l’économie du pays en l’incluant au
marché mondial, aux investissements et aux financements mondiaux.

La population cubaine pourrait ainsi commencer à sortir de la crise générale qu’elle connaît depuis l’embargo des années 1960. Cet accord diplomatique semble ainsi se présenter comme une maigre avancée pour le peuple cubain, bien qu’une avancée quand même.