Nous apprenons avec une profonde tristesse l’arrêt de la Fête du Livre de Bron. Un festival très singulier créé en 1987 par Véronique Forcet et Colette Gruas, la Fête du Livre de Bron avait pour volonté de proposer bien plus qu’une simple rencontre entre lecteurs et auteurs.
Après trente-neuf ans d’une aventure humaine et professionnelle exceptionnelle, l’association Lire à Bron a décidé de mettre un point final à son existence, et par là- même à l’organisation de son événement phare, la Fête du Livre de Bron, ainsi qu’à ses projets satellites – Les Prix Summer, La route des libraires, Les rencontres lycéennes, Le média numérique. Par un communique de ce mercredi 9 octobre que les organisateurs remercient à tous ceux qui ont contribué au succès du festival au fil des années, en particulier aux milliers d’écrivains qui nous ont fait le plaisir d’y participer, et aux dizaines de milliers de lecteurs qui ont fait de cet événement un rendez-vous majeur de la scène littéraire française. Il y aura sans doute de la tristesse et de la nostalgie, même si nous ressentons avant tout une grande fierté pour tout ce que l’association a réalisé en faveur de la littérature et de la lecture, mais aussi un désir ardent de garder en mémoire les grands moments de notre histoire commune.
Dans la presse locale de ce jeudi nous lisons le communiqué de Yann Nicol, actuel directeur de la manifestation, a annoncé la dissolution de l’association Lire à Bron. La décision a été prise lors d’une assemblée générale extraordinaire le 7 octobre, marquant non-seulement la fin du festival, mais aussi de ses projets satellites, tels que Les Prix Summer ou La Route des Libraires. Le communiqué évoque les contraintes financières et organisationnelles qui pesaient sur l’association, rendant impossible la poursuite de ses activités. Créée en 1987 par Véronique Forcet et Colette Gruas, la Fête du livre de Bron avait pour volonté de proposer bien plus qu’une simple rencontre entre lecteurs et auteurs. À travers des dialogues d’auteurs, des lectures musicales, des projections cinématographiques et des échanges entre littérature et autres formes d’art, l’événement œuvrait au renouvellement de la relation du public avec la littérature.
D’après Lire à Bron