Comme chaque année, l’association Le Chien qui Aboie propose un rendez-vous aux cinémas Reflets Médicis et L’Arlequin de Paris afin de découvrir la meilleure sélection d’œuvres récentes réalisées en Colombie ou par des cinéastes colombiens.
Cette nouvelle édition, qui a commencé le 21 septembre dernier avec notre soirée prélude et se poursuit du 15 au 20 octobre, est le fruit des efforts acharnés des membres de l’association Le Chien qui aboie. Cet événement propose un programme riche en œuvres innovantes abordant diverses thématiques contemporaines sur la Colombie et l’Amérique latine. Les spectateurs auront l’opportunité d’explorer un large éventail de possibilités, où la fiction, l’animation, le cinéma documentaire, expérimental et d’essai se mêlent de manière dynamique et harmonieuse.
Les salles de cinéma indépendant L’Arlequin et Reflet Médicis accueillent, pour la huitième année, un Festival qui interroge, expérimente et redéfinit les perspectives tant formelles que thématiques d’une région du monde peu représentée sur les écrans parisiens. En compagnie des cinéastes et de leurs équipes, chaque projection est l’occasion de découvrir de première main le contexte et le processus de création des œuvres. Un échange qui s’élargit lors d’une table ronde, un espace de débat pour approfondir l’exploration et le questionnement, non seulement des thèmes abordés par les œuvres, mais aussi de leurs univers esthétiques.
Le visuel de cette édition, conçu par l’artiste Camilo Pinilla Hernández, rend hommage aux 100 ans de La Vorágine, l’emblématique roman colombien de José Eustasio Rivera. Inspiré par l’art populaire et les techniques d’impression artisanales, ce travail est le fruit d’un effort collectif visant à capturer l’essence du festival. À droite de l’image, l’arbre à caoutchouc prend vie pour révéler le tissu symbolique et historique de la région. Au centre, le tatou, « le petit avec une armure », surmonte les dangers de l’ « inframonde » et atteint avec succès l’« au-delà », devenant ainsi un symbole de résilience et de protection. Tout comme cette créature, qui avance avec ténacité et courage, notre festival se fraie un chemin pour faire briller le cinéma colombien sur la scène internationale.
Pour enrichir le dialogue et offrir un contrepoint, la section Parallèle latino-américaine ouvre une fenêtre sur le cinéma des pays voisins. Cette édition met l’accent sur le cinéma argentin, l’un des plus fertile et prolifique, gravement menacé par les réformes d’extrême droite du gouvernement actuel. La programmation comprend trois longs-métrages réalisés par des femmes cinéastes, produits entre 2023 et 2024. Ces films explorent les liens avec la mémoire, les affects et l’identité à travers des territoires périphériques où les luttes intimes et la résistance collective deviennent des réponses à la violence systématique, à l’injustice et au silence.
La section Petit Chiot présente cette année une sélection de six films pour le jeune public. Depuis sa création en 2019, cette section offre de manière ludique une porte d’entrée dans le monde du cinéma, pour stimuler la curiosité et l’imagination des enfants. Pour cette édition, une sélection de six courts-métrages abordant des thèmes tels que l’aventure, l’acceptation de soi et la découverte de nouvelles perspectives est présentée, accompagnée d’un atelier spécialement conçu pour les enfants. Ces films, réalisés avec des techniques telles que l’animation, le stop motion et la narration documentaire, offrent une expérience à la fois ludique et éducative.
La 12e édition du Panorama du cinéma colombien propose 29 films immanquables : Huit longs-métrages, dont six seront en compétition pour les prix du jury et du public. Douze courts-métrages, également en compétition pour les prix du jury et du public. Trois longs-métrages dans la section Parallèle latino-américaine et six courts-métrages en compétition pour le prix du jeune public dans la section Petit Chiot.
Le Chien qui Aboie
Maison des associations du 5e : 4 rue des Arènes, 75005 Paris, France
www.lechienquiaboie.fr