Le 46e festival de cinéma de Douarnenez du 17 au 24 août est consacré au Brésil

La 46e édition du Festival de cinéma de Douarnenez a débuté samedi 17 août. Le festival happe, montre, démonte, embrasse et embrase les cinémas du monde… De tous les mondes. Il interroge aussi les peuples, les minorités, les individualités, mis en scène. Mais pas seulement !

Photo : Douarnenez

Chaque été, pendant huit jours, une culture menacée ou fragile est mise à l’honneur au Festival de Cinéma de Douarnenez. Les personnes se rencontrent et se questionnent sur les problématiques de vie, d’identité et de rapport à l’autre. En plus des séances de cinéma qui ont lieu dans cinq salles, le festival de cinéma de Douarnenez organise de nombreuses rencontres avec des réalisateurs, des producteurs, des militants de la société civile, des politiques, des journalistes et des universitaires. Aborigènes, Sourds, Papou, Kanak, Roms, Voyageurs, Maoris, Catalans, Bretons, Intersexes, Trans etc. La palette est infinie mais choisie. Toutes et tous sont tombés en amour, ici, là, au gré des images projetées, des paroles, des frôlements d’êtres, des échanges de regards, des engueulades, des foudroiements d’amitiés, de fraternité.

 La billetterie, sur le site du festival et sur Internet, a connu une forte vague d’affluence dès le jour de son ouverture. Une quinzaine de séances sont déjà complètes entre ce dimanche soir, lundi, et mardi. Ce dimanche, un festivalier, qui vient d’arriver, scrute le programme affiché sur le panneau d’entrée du festival : de nombreuses cases sont barrées au feutre, indiquant les séances déjà complètes. « Au moins ça a un avantage, ça aide à faire notre choix ! ». Une dame note également les séances qui ne sont plus accessibles. « Je suis là pour la semaine, je fais mon programme au fur et à mesure, mais je vais peut-être devoir m’y prendre différemment ».

Protagoniste majeur de la production cinématographique pernamboucaine (région dans le nord-est du Brésil), le réalisateur et scénariste Marcelo Gomes est l’un des invités du festival. Il tiendra une masterclass à l’auditorium du Port-musée de Douarnenez, place de l’Enfer, à 10 h. L’occasion de découvrir une partie de son parcours cinématographique et d’interroger son écriture et son processus créatif.

Dans le cadre du focus sur la Palestine, trois séances sont programmées à l’auditorium du Port-musée, en présence du réalisateur Iyad Alasttal : une sélection de courts-métrages du projet multimédia palestinien « Gaza Stories »Gaza, balle au pied et La Conductrice du bus. Les films sont sous-titrés en intégralité. La rencontre est interprétée en langue des signes française. À 10 h, à la salle des fêtes (à l’étage des Halles), la palabre portera sur le thème « Quel État palestinien ? ».