Cinq pays d’Amérique latine exigent que le Venezuela cesse de « harceler » l’opposition en amont de l’élection présidentielle du dimanche 28 juillet

L’Argentine, le Costa Rica, le Guatemala, le Paraguay et l’Uruguay exigent que le Venezuela « cesse le harcèlement, la persécution et la répression » d’opposants, ont-ils fait savoir vendredi dans un communiqué conjoint.

Photo : Voz de America

« Nous exigeons que cessent immédiatement le harcèlement, la persécution et la répression de militants politiques et sociaux de l’opposition, tout comme (nous exigeons) la libération de tous les prisonniers politiques », ont déclaré ensemble les gouvernements des cinq pays. Ces derniers réclament également que le pouvoir mené par le président Nicolás Maduro délivre des « sauf-conduits » aux six opposants réfugiés dans l’ambassade argentine au Venezuela depuis avril. Les cinq nations ont par ailleurs fait part de leur inquiétude en amont de l’élection présidentielle au Venezuela prévue le 28 juillet. 

M. Maduro doit y avoir comme principal adversaire Edmundo González Urrutia, le candidat de la plus importante coalition d’opposition. M. González bénéficie du soutien de Maria Corina Machado, figure de proue de l’opposition favorite dans les sondages mais exclue de la course car déclarée inéligible par le pouvoir. Mercredi, Maria Corina Machado a dénoncé l’arrestation de son chef de la sécurité, qui s’ajoute à celles d’au moins neuf autres personnes qui lui sont liées dans quatre États du pays, selon l’équipe de campagne de l’opposition.