Les cités perdues d’Amazonie le mardi 9 juillet à la Maison de l’Amérique latine de Paris 

Une conférence de Stéphen Rostain , directeur de recherches au CNRS, membre du laboratoire archéologie des Amériques de l’Université Panthéon Sorbonne à la Maisosn de l’Amérique latine à Paris.
 
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Stéphen Rostain, directeur de recherche au CNRS est un des premiers archéologues français à s’être spécialisé sur l’Amazonie où il a vécu une partie de sa vieIl s’est intéressé en particulier à l’analyse du paysage et aux terrassements précolombiens, ainsi qu’à l’ethnoarchéologieIl a reçu le grand prix du livre d’archéologie 2020 pour son ouvrage Amazonie, l’archéologie au féminin. Ses archives scientifiques sont déposées au Pôle archives9 de la Maison des Sciences de l’homme Mondes.

On imagine souvent les premiers habitants de l’Amazonie en petites bandes de chasseurs-cueilleurs semi-nomades survivant vaille que vaille dans cette immensité verte. L’archéologie dévoile bien au contraire une grande diversité de cultures autochtones avant l’arrivée des Européens. Les sites parmi les plus étonnants sont sans nul doute les grandes cités de terre révélées récemment en Équateur. Ce sont des agglomérations faites de plateformes d’habitat disposées le long de rues creusées en damier et reliées à d’autres villes par des routes rectilignes courant sur des kilomètres. Il y a 3000 ans, on trouvait ainsi déjà de puissantes implantations urbaines dans la plus grande forêt tropicale du monde.