Boris Quercia est né en 1967 au Chili. Célèbre dans son pays en tant que cinéaste aux multiples facettes (acteur, réalisateur, scénariste), il est plus connu en France pour ses romans. Sa trilogie Santiago Quiñones, publiée en France par Asphalte, a reçu le Grand Prix de littérature policière en 2016 (pour Tant de chiens) et a été adaptée en série télévisée. Depuis ses Rêves qui nous restent publiés en 2021, Boris Quercia s’est tourné vers la science-fiction.
Photo : Barcelona Quick
Victor est l’un des maillons de la Société du peuple libre. Sa mission : convoyer la dernière copie du NEURON, réseau alternatif qui représente le dernier espoir de liberté dans un monde totalitaire. Quand il tombe entre les griffes de la police centrale et ses robots carcéraux, tout semble perdu. Mais, contre toute attente, le NEURON commence à se répliquer de lui-même… Ce retournement de situation met à mal les plans de Nivia, policière infiltrée à l’origine de l’arrestation de Victor, mais aussi ceux de Raul, charismatique leader de la Société du peuple libre, dont les objectifs sont plus troubles qu’il n’y paraît. Quel sera le destin de Victor, tiraillé entre deux camps prêts à le broyer ? Dans Les Derniers Maillons, Boris Quercia dépeint une société despotique glaçante, qui conduit ses opposants à s’interroger sur ce qui fait d’eux des êtres conscients, se souvenant, s’engageant – luttant.
D’après Asphalte
Les derniers maillons de Boris Quercia, traduit de l’espagnol (Chili) par Gilles Marie, aux éditions Asphalte, 185 p., 20 euros.