Javier Milei, né le 22 octobre 1970 à Buenos Aires, est un économiste et homme d’État argentin, élu président de la Nation argentine le 19 novembre 2023. Il est classé à l’extrême droite et décrit comme libertarien de droite. Plusieurs de ses positions suscitent la controverse, comme sa totale opposition à l’avortement, son rejet d’une éducation sexuelle dans les écoles, son soutien au libre port d’armes et à la libéralisation des drogues, sa promotion de la théorie du marxisme culturel et son déni du réchauffement climatique.
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Dans le domaine économique, Milei se reconnaît comme anarcho-capitaliste et défend un programme inspiré de l’école autrichienne, qui vise à drastiquement diminuer le poids de l’État : il souhaite ainsi supprimer la banque centrale argentine, remplacer le peso argentin par le dollar américain, supprimer les aides sociales, limiter le nombre de ministres aux fonctions régaliennes et diviser par deux les dépenses publiques. Dirigeant du Parti libertarien (PL) et de la coalition La liberté avance (LLA), il est élu député de la Nation argentine lors des élections législatives de 2021. Arrivé largement en tête des primaires en vue de l’élection présidentielle de 2023, il l’emporte au second tour face au candidat péroniste, Sergio Massa, avec 55,7 % des suffrages exprimés.
Javier Gerardo Milei naît dans le quartier de Palermo, à Buenos Aires, le 22 octobre 1970. Son père, Norberto Horacio Milei, est un homme d’affaires du secteur des transports publics et sa mère, Alicia Luján Lucich, est femme au foyer. Il a une sœur cadette nommée Karina. Milei termine ses études secondaires à l’école privée catholique Cardenal Copello, dans le quartier Villa Devoto. Plus tard, il déménage avec sa famille dans la ville de Sáenz Peña, province de Buenos Aires. Dans une interview, il raconte avoir été pendant son enfance « un garçon très réservé, très assidu à l’école et au sport, et avoir fait à partir de l’âge de dix ans des compétitions intenses ». Milei dit qu’il a également chanté dans le groupe Everest, dans lequel il jouait principalement de la musique des Rolling Stones. Le journaliste Juan Luis González, auteur de sa biographie, écrit qu’il fut maltraité et dénigré par ses parents, « qui lui ont appris à ne pas faire confiance à ceux qui l’entouraient ». Il est un temps en conflit avec ses parents, qu’il ne voit jamais, expliquant qu’ils étaient tous deux morts à ses yeux ; pendant sa campagne présidentielle de 2023, il se réconcilie avec eux. Selon González, ses blessures de l’enfance, notamment le fait d’avoir grandi auprès d’un père violent, expliquent « son instabilité émotionnelle ». Dans sa jeunesse, ses camarades de classe l’appellent « el loco » (« le fou ») en raison de sa coiffure et de son agressivité.
D’après Wikypedia