Mardi 17 octobre sur l’île caribéenne de la Barbade, le gouvernement et l’opposition du Venezuela signaient un accord pour tenter de sortir de la crise politique dans laquelle est plongé le pays depuis plusieurs années maintenant. Cet accord intervient dans le cadre des discussions entre le Venezuela et les États-Unis afin de parvenir à une levée des sanctions qui pèsent sur le pays.
Photo : Barbados News
Grâce à la médiation de la Norvège, les deux parties se sont mises d’accord sur plusieurs points touchant aux élections notamment, onze mois après avoir quitté la table des négociations au Mexique. Nouvel épisode dans le dialogue entre le gouvernement et l’opposition au Venezuela. Un accord partiel a été signé, dans lequel les parties reconnaissent notamment les droits constitutionnels de tous les acteurs politiques du pays. Opposition et gouvernement se sont également mis d’accord sur l’organisation de l’élection présidentielle au deuxième semestre 2024 et sur la venue de missions d’observation électorale internationales.
Des avancées importantes, qui permettraient de relâcher la pression sur l’industrie pétrolière vénézuélienne, sous embargo américain depuis 2017. Les États-Unis se sont engagés à lever les sanctions en échange de garanties démocratiques de la part du gouvernement. Un pas de plus dans le dialogue certes, mais il semblerait que les parties n’aient pas compris le texte de la même manière. Côté opposition, il a été affirmé après la signature que les candidats rendus inéligibles par le pouvoir pourraient finalement se présenter à l’élection, tandis que le représentant du gouvernement a clairement fait comprendre que ce ne serait pas le cas.
D’après RFI Venezuela et Agences