Après les élections avancées par la violence, l’Équateur ira au deuxième tour pour élire son nouveau président entre un de deux candidats : Luisa González, socialiste, affrontera Daniel Noboa, le fils d’un milliardaire.
Photo : Cuadras
La candidate Correista du Mouvement Révolution Citoyenne est sortie vainqueur du premier tour, obtenant la majorité des voix. Selon les données officielles, Luisa González a obtenu 33 % des voix, avec 98,18 % des procès-verbaux traités. La surprise de la soirée a été le candidat du Mouvement ADN, Daniel Noboa, qui, en Équateur, élit un nouveau président et un nouveau vice-président au milieu d’une guerre territoriale sanglante entre des organisations criminelles rivales qui, dans leur lutte pour contrôler les routes du trafic de drogue, ont le pays embourbé dans la violence.
L’assassinat de Fernando Villavicencio, candidat présidentiel du mouvement Construye, quelques jours seulement avant les élections générales, a représenté un panorama sécuritaire complexe pour les Équatoriens. Maintenant, Noboa et González s’affronteront à nouveau lors d’un deuxième tour de scrutin où sera décidé qui sera le prochain président de l’Équateur. Maintenant que le vote approche, nous vous donnons les détails que vous devez connaître avant de vous rendre aux urnes. L’Équateur élit un nouveau président et un nouveau vice-président au milieu d’une guerre de territoire sanglante entre des organisations criminelles rivales qui, dans leur lutte pour contrôler les routes du trafic de drogue, plongent le pays dans la violence.
À l’annonce du résultat, Luisa Gonzalez, seule femme en lice pour ce scrutin, a célébré un « grand triomphe ». « Nous entrons dans l’histoire », a clamé celle qui a longtemps été donnée favorite des sondages, pronostiquant« une grande seconde victoire définitive » au second tour. « Plus que jamais, continuons tous ensemble ! » a célébré son futur adversaire Daniel Noboa, assurant que « la jeunesse l’avait choisi ». Partisan de la méthode forte contre les gangs, le benjamin de l’élection (35 ans) est le fils de l’un des hommes les plus riches du pays, plutôt libéral et adversaire résolu de l’ancien président d’Équateur Rafael Correa.
Clin d’œil du destin, Rafael Correa avait été élu en 2007 face à Álvaro Noboa, le père de Daniel. Noboa père est un homme d’affaires richissime, qui a construit un empire autour des exportations de bananes, mais aussi un personnage controversé, accusé notamment d’évasion fiscale. À suivre dès la prochaine newsletter.
D’après les dépêches en espagnol.