L’édition 2023 du festival Biarritz Amérique latine s’est refermée vendredi 29 septembre, à la Gare du Midi, sur l’annonce du palmarès d’une 32e édition qui témoigne de la vigueur et de la diversité du cinéma de ce continent.
Photo : Festival de Biarritz
Au terme d’une riche semaine, le 32e festival Biarritz Amérique latine, a dévoilé ce vendredi 29 septembre son palmarès 2023 à la Gare du Midi. Dix films étaient en compétition dans la catégorie longs-métrages de fiction, dont une majorité émanant de jeunes réalisateurs. Dans cette catégorie, l’Abrazo du meilleur film, doté d’une aide à la distribution de 5 000 euros, revient à la réalisatrice brésilienne Lillah Halla pour son premier long métrage Levante, sur l’histoire d’une volleyeuse prometteuse de 17 ans qui cherche à avorter illégalement.
Le prix du jury (doté de 3 000 euros) va à Un pájaro azul de l’Argentin Ariel Rotter, film pour lequel l’acteur Alfonso Tort reçoit par ailleurs le prix d’interprétation. El Castigo, sur l’étrange disparition d’un enfant de 7 ans, film du Chilien Matias Bize, déjà primé dans plusieurs festivals internationaux continue sa moisson à Biarritz en récoltant trois prix : le prix Coup de cœur, le prix des Biarrots et le prix du public. Le prix du Syndicat français de la critique cinéma revient, lui, au Chilien Felipe Galvez pour Les Colons, qui peint la construction dans le sang de la jeune nation chilienne.
Côté documentaires, le premier prix doté de 2 500 euros est remis au réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento pour Adieu sauvage où il raconte sa quête initiatique à la rencontre d’une communauté autochtone, les Cacuas pour les faire parler d’amour. Deux films de la sélection font l’objet de mentions spéciales du jury, à savoir A Invençao do outro (Brésil) et Nosotras (Colombie). Le prix du jury étudiant de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine, doté de 1 200 euros, revient à Ulises de la Orden (Argentine) pour El Juicio. Enfin, le prix public du documentaire va à El Eco.
Le prix du meilleur court-métrage est attribué au réalisateur péruvien Vokos pour son film Takanakuy, autour de la liaison de deux adolescents dans une communauté traditionnelle andine. Une mention spéciale est décernée dans cette catégorie au film Antes de Madrid.
Presse Festival