Les éditions de L’Herne qui éditent les derniers livres de Mario Vargas Llosa, écrivain péruvien, prix Nobel de littérature en 2010, viennent de publier Les Vents (Los Vientos) traduit en français par Albert Bensoussan.
Photo : Éditions de L’Herne
Né en 1936 au Pérou, Mario Vargas Llosa passe une partie de son enfance en Bolivie. Parallèlement à ses études universitaires, il collabore à plusieurs revues littéraires. Il se lance dans le journalisme comme critique de cinéma et chroniqueur. Romancier, essayiste et critique, c’est une figure majeure de la littérature internationale. Auteur de nombreux ouvrages, notamment La Tante Julia et le scribouillard (1980), La Guerre de la fin du monde (1983), La Fête au bouc (2002), Tours et détours de la vilaine fille (2006), Voyage vers la fiction (2009), il est lauréat de nombreux prix prestigieux dont le Prix Cervantès et le Prix Cino del Duca. Il reçoit le prix Nobel de littérature 2010.
Les Vents
Perdu dans les rues de Madrid, un vieil homme déambule à la recherche de son domicile. Ressassant les souvenirs d’un monde disparu, il imagine une ville future privée de musées, de librairies et de salles de cinéma, où les lieux de culture et de rencontre sont désormais tout aussi virtuels que l’amour et où les nouvelles technologies asservissent la collectivité pour imposer leur nouveau modèle de consommation. À la croisée du conte et de la dystopie, ce roman sonde avec mélancolie l’obsolescence programmée d’un monde et de la vie d’un homme.
Nous soulignons des avis de quelques critiques littéraires : Daniel Lefort de La République des Livres : « C’est un texte d’une centaine de pages qui concentre sur une journée un moment de l’existence du narrateur au crépuscule de sa vie : son ressort narratif est un trou de mémoire. (…) Les vents, d’apparence si modeste, se hisse en réalité à la hauteur des grandes fictions de Vargas Llosa et semble refuser superbement son caractère apparent d’œuvre testamentaire. » et de Florence Noiville du journal Le Monde : « Aujourd’hui, Mario Vargas Llosa crée de nouveau la surprise avec un texte bref, aussi espiègle que percutant, Les vents, qui aborde de front le thème du grand âge. (…) Avec légèreté et désinvolture. Chapeau Maestro. »
D’après l’éditeur
Les Vents de Mario Vargas Llosa, traduit de l’espagnol par Alnert Bensoussan, aux éditions l’Herne, 102 p., 14 euros