Un premier roman très remarqué d’un jeune auteur brésilien, « un voix majeure » selon la critique du New York Times. La version en français est publiée par les Éditions Zulma et il sera en librairie début septembre prochain.
Photo : Zulma
Itamar Vieira Junior est né en 1979 à Salvador de Bahia, au Brésil. Il est lui-même issu de la communauté quilombola, des Afro-Brésiliens descendants d’esclaves devenus paysans sans terre. Pour la première fois, leur voix se fait entendre, déclenchant une véritable tornade outre-Atlantique. Charrue tordue ne pouvait être traduit en français que par un romancier virtuose : Jean-Marie Blas de Roblès, qui a vécu plusieurs années sur les lieux mêmes du roman.
Au fin fond de l’arrière-pays, dans le Nordeste brésilien, Bibiana et Belonísia trouvent un beau couteau au manche d’ivoire sous le lit de leur grand-mère. Fascinées, elles décident d’en goûter le métal. Le drame qui s’ensuit marquera leur vie et les liera à jamais… Car, dans cette communauté afro-brésilienne de paysans sans terre, on vit à la merci des propriétaires terriens. Et c’est à ce monde archaïque que Bibiana va s’opposer, en se faisant la voix de sa sœur et de toute sa communauté, soudée par les rites ancestraux du Jarê et l’invocation de ses divinités.
D’une oralité saisissante,Charrue tordue est un roman magnifiquement engagé sur le destin méconnu des descendants d’esclaves. L’histoire à la fois réaliste et envoûtante d’un combat politique et d’une rédemption qui évoque un Brésil en pleine mutation.
D’après Zulma
Charrue tordue d’Itamar Vieira Junior, roman traduit du portugais (Brésil) par Jean-Marie Blas Roblès, aux éd. Zulma, 352 p., 22,90 euros