Le président du Chili, Gabriel Boric, a rejeté mercredi l’idée qu’un organe désigné à 100 % par le Congrès soit chargé de rédiger la nouvelle Constitution, pour donner suite à la proposition d’Amarillos por Chile et à l’ouverture manifestée par les secteurs de Chile Vamos pour parvenir à un accord sur la question.
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Depuis le Mexique, où il a rencontré le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO), Gabriel Boric a souligné la pertinence d’un vote citoyen pour élire les membres qui rédigeront la nouvelle Magna Carta, afin de donner une « plus grande légitimité » au processus. Il y a ici une prise de conscience de l’importance de parvenir à un accord et que cet accord soit légitime aux yeux des citoyens (…) Les parties ont jusqu’à présent eu suffisamment de temps pour pouvoir parvenir à un accord. Rappelons que le plébiscite a eu lieu le 4 septembre. Il existe un consensus transversal sur la nécessité d’une nouvelle Constitution, et je pense qu’il est important que cet accord devienne une réalité », a commencé le chef de l’État.
Selon lui, « je pense qu’il est important que l’organe qui rédige la Constitution ait une légitimité aux yeux des Chiliens et des Chiliennes, et je pense que c’est une chose vertueuse, où il y a une représentation des peuples autochtones, où il y a un organe paritaire, où l’on peut discuter des mécanismes de participation des experts, ce qui est quelque chose de très apprécié par les citoyens et je pense que c’est important, mais je pense que l’élection (des constituants) est pertinente ».
« Nous pouvons discuter du moment où cette (élection) aura lieu. Mais, de mon point de vue en tout cas, le fait qu’il y ait des élections est une garantie de stabilité pour l’avenir. Ne pensons pas à cela en termes de calcul de qui serait particulièrement intéressé par les élections si elles avaient lieu demain, mais pensons à la stabilité d’une nouvelle charte fondamentale et d’un nouveau pacte social pour le Chili à l’avenir », a-t-il ajouté. En outre, il a souligné que « bien sûr, nous devons tirer les leçons du processus précédent et, dans ce sens, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que certaines choses peuvent être améliorées et que cela doit être intégré dans le débat, mais, de mon point de vue en tout cas, je pense qu’il est important que des membres élus rédigent la Constitution. »