Tout est prêt à Biarritz. Une semaine entière, du matin au soir, nous vous invitons à découvrir sa riche programmation où le cinéma, la musique, la littérature, la danse, les documentaires, les expositions démontrent que Biarritz propose une riche semaine culturelle et festive. Cette année c’est le Brésil qui sera au premier plan, avec la présence de l’un des grands réalisateurs de ce pays, Kleber Mendonça Filho. Programme complet sur le site du festival.
Photo : Midi Libre
Né en 1968 à Recife, Kleber Mendonça Filho débute sa carrière en tant que programmateur et critique de cinéma pour le Jornal do Commercio, le site CinemaScópio et la revue Continente e Cinética. Parallèlement, il expérimente la réalisation de films de fiction, de documentaires et de clips vidéo. Dans les années 2000, il réalise plusieurs courts métrages remarqués dont A Menina do Algodão en 2000 (coréalisé par Daniel Bandeira) ou Vinil verde (2004) ainsi qu’un long métrage documentaire, Crítico en 2008. En 2012, il dirige son premier long métrage, Les Bruits de Recife, dévoilé au Festival international du Film de Rotterdam et choisi pour représenter le Brésil aux Oscars. En 2016, son deuxième long métrage de fiction, Aquarius, concourt pour la Palme d’Or au Festival de Cannes et remporte le Prix du Jury au Festival de Biarritz. Bacurau, qu’il coréalise avec Juliano Dornelles en 2019, est présenté en compétition à Cannes où il remporte le Prix du Jury.
Kleber Mendonça Filho nous offre, au travers de cette invitation du Festival Biarritz Amérique latine, une programmation de classiques brésiliens incontournables ou méconnus, aux côtés d’œuvres marquantes des dernières décennies. Il nous propose une sorte d' »album de famille (très incomplet) du cinéma brésilien », comme il aime à le qualifier.
Les films hors-compétition
Cette année, le Festival Biarritz Amérique latine propose en avant-première un nombre accru de films présentés hors compétition parmi lesquels figurent quelques-uns des titres qui ont marqué le calendrier des festivals mondiaux de l’année. Par exemple, sera présenté en ouverture du festival, le nouveau film du cinéaste argentin Diego Lerman, à peine de retour de Toronto, El Suplente, une émouvante réflexion sur la solidarité et l’éducation tant personnelle que citoyenne. La soirée de clôture sera couronnée par la projection de Argentina, 1985 de l’excellent Santiago Mitre, quelques jours après sa première en compétition à Venise. Il retrouve son acteur fétiche le merveilleux Ricardo Darín pour cette fidèle, bouleversante et édifiante reconstitution des processus judiciaires engagés contre les auteurs ou commanditaires d’atrocités sous la dictature militaire. Pourront aussi notamment être découverts à Biarritz les films latino-américains qui, depuis leurs premières à Cannes, écument les festivals du monde entier.
Comme le délicat premier long-métrage colombien Un varón (Quinzaine des Réalisateurs), comme le poétique et mélancolique costaricain Domingo y la niebla (Un certain regard, Toronto), le nouveau passionnant documentaire du maître chilien Patricio Guzmán Mi país imaginario (Cannes-Hors compétition, Toronto, San Sebastián) ou le Grand Prix de la Semaine de la critique, La jauría du colombien Andrés Ramírez Pulido (Toronto, San Sebastián), déjà deux fois primés à Biarritz pour ses courts métrages (El Edén, 2016 et Damiana, 2017).
Parmi quelques avant-premières de films coproduits depuis la Nouvelle Aquitaine, le FBAL propose aussi une enquête de Bordeaux à La Havane sur les traces du mystérieux Ramón Mercader, ou Boca Ciega de la cinéaste basque Itziar Leemans, ou encore de savourer le très émouvant El árbol rojo, applaudi à Tallinn et à Cartagena. Enfin, même le jeune public profitera de son avant-première avec l’animation écologiste mexicaine Koati qui sera à Biarritz à l’occasion de sa sortie nationale.
Service presse Biarritz