Juan Gutiérrez, jeune banquier cubain américain, est kidnappé et emprisonné dans un hameau des montagnes du Honduras tandis que ses ravisseurs, des terroristes salvadoriens et nicaraguayens, négocient sa rançon. Récit de Jacques de Mandat-Grancey, ambassadeur de l’Ordre de Malte à Cuba.
Photo : Bo Brésil
Bien écrit, ce récit se lit d’une seule traite. Très belle description de la nature. Symbole de la blatte au début, Jacques de Mandat Grancey a voyagé dans cette partie du monde pendant plus de cinquante ans, d’abord pour des raisons familiales puis comme banquier et finalement comme diplomate humanitaire. Il a déjà publié deux romans : Le Balafré et Crépuscule à Gramercy Park, ainsi qu’un volume de poèmes en anglais.
Jacques de Mandat-Grancey,banquier puis ambassadeur de l’Ordre Souverain de Malte auprès de la république de Cuba, n’a cessé de voyager pendant une cinquantaine d’années. Trilingue, il est l’auteur de trois livres. Le premier fut un livre de poèmes en langue anglaise, le deuxième, en 2015 aux éditions IBAcom, un roman Le Balafré, le troisième deux ans plus tard, Crépuscule à Gramercy Park (IBAcom).
Rien n’est plus imprévisible que le simple lendemain. C’est ce qui arrive à Juan Gutiérrez, jeune banquier américain plein d’avenir, issu d’une famille de la grande bourgeoisie cubaine. Enlevé par des ravisseurs, ceux-ci l’emmènent au Honduras et de là, mettront tout en œuvre pour obtenir une rançon de sa famille. Ce qu’il adviendra de lui, personne ne le sait ni ne pourra le prévoir.
Le plus frappant reste, tout au long du livre, le rythme de l’intrigue qui ne faiblit pas un instant, faisant naître un climat d’angoisse partagée. Ce rapt fort bien écrit est crédible de bout en bout, le style de l’auteur y apportant un atout de premier plan. À l’extrême fin du livre, comme si tout était dit, deux chapitres très courts : dix pages pour l’avant-dernier chapitre, une page et demie pour le dernier.
La forêt des nuages, ce dernier roman de Jacques de Mandat-Grancey, est un régal de bout en bout. Qu’ arrivera-t-il à son héros, Juan Gutiérrez, le pire ou le meilleur ? C’est la question que ses lecteurs vont se poser Un suspense constant et une fin que l’on n’attendait pas, le tout pouvant réaliser un excellent film. Avis aux preneurs. La vie de Juan Gutiérrez s’est partagée en deux étapes : le passé récent et, soudainement, le présent vécu comme un accident menant au drame.
Contact-Presse
Michel de Maule
La Forêt des nuages par Jacques de Mandat-Grancey, au édition Michel de Maule, 168 p., 19 euros