« J’assume l’engagement sacré de faire un gouvernement démocratique, de dialogue, respectueux de la Constitution, de la loi et des valeurs costariciennes ». Voici les premiers mots du tout nouveau président du Costa Rica, Rodrigo Chaves. Ancien cadre de la Banque mondiale, il a promis de combattre le chômage, la pauvreté et la corruption du secteur public.
Le président élu du Costa Rica, Rodrigo Chaves, a pris ses fonctions le dimanche 8 mai dernier pour un mandat de quatre ans. Le nouveau président a déjà nommé 41 des 44 fonctionnaires qui l’accompagneront dans les ministères et les institutions publiques. CNN a consulté certains citoyens qui estiment que les premières mesures de Chaves devraient viser à réduire le coût de la vie, l’une de ses promesses de campagne.
« J’assume l’engagement sacré de faire un gouvernement démocratique, de dialogue, respectueux de la Constitution, de la loi et des valeurs costariciennes », a-t-il déclaré quelques minutes après avoir su qu’il était le vainqueur du scrutin, le 5 avril, dans un discours où il a évoqué le « miracle costaricien ». Avec un doctorat en économie et une carrière longue de trente ans à la Banque mondiale, il est perçu comme un fin connaisseur des matières économiques, avec une obédience nettement libérale. Mais ce parcours professionnel à la Banque mondiale est aussi son principal point faible. En effet, en poste en Indonésie, il fut accusé d’agression sexuelle par de nombreuses collègues et fut démis de ses fonctions quelques mois avant d’accepter le poste ministériel dans le cabinet d’Alvarado. Chaves réfutera ses accusations en déclarant qu’il s’agissait d’une “mauvaise interprétation de la culture latino”.
L’expression fait allusion au modèle d’État-providence proposé par le caudillo et homme d’État du XXe siècle José Figueres Ferrer, père de l’ancien président José María Figueres, et qui a été le candidat s’opposant à Rodrigo Chaves pour ces élections.
Agence Renzo