L’ancien président costaricien José Maria Figueres, 67 ans, candidat du Parti de la libération nationale (PLN, centre gauche) à l’élection présidentielle, dimanche 6 février dernier se détachait nettement devant ses 24 concurrents avec 28 % des suffrages.
Photo : Courrier Picard
José María Figueres affrontera au second tour, le 3 avril, l’ancien ministre de l’Économie Rodrigo Chaves, transfuge du gouvernement sortant, qui recueille 16,64 % des voix, devant le prédicateur évangélique conservateur Fabricio Alvarado Muñoz (15,02 %), lequel avait été battu sur le fil au second tour par le président sortant Carlos Alvarado en 2018.
Lineth Saborio, candidate du Parti unité sociale-chrétienne (PUSC, centre droit) est largement distancée avec seulement 12,46 % des bulletins dépouillés et a reconnu à demi-mot son échec. Les sondages donnaient pourtant favorite l’ancienne vice-présidente (2002-2006) âgée de 61 ans pour la deuxième place qualificative pour le second tour.
José María Figueres est le fils de José Figueres Ferrer (connu sous le nom de don Pepe), qui a été trois fois président du Costa Rica. Sa mère, Karen Olsen Beck est née aux États-Unis mais ses parents sont originaires du Danemark. Mme Olsen Beck adopte plus tard la nationalité costaricienne. Après avoir été Première dame du pays, elle est nommée ambassadrice en Israël en 1982. En 1990 elle est élue députée et occupe ce poste pendant la période 1990-1994.
Figueres a trois frères et sœurs plus jeunes, Christiana, Mariano, et Kirsten. Christiana Figueres est directrice de la Convention Cadre des Nations Unies pour les négociations internationales sur le changement climatique. Figueres a également un frère prénommé Martí et une sœur, Muni, nés d’un premier mariage de son père. Muni Figueres travaille également dans l’administration costaricienne et depuis 2010 elle est ambassadrice du Costa Rica aux États-Unis.
D’après les Agences