Roberto Burgos Cantor – (Colombie)
Roberto Burgos Cantor, né le 4 mai 1948 à Carthagène des Indes, est un écrivain colombien. Le vice d’écrire des fictions de Roberto Burgos Cantor l’a amené à construire une poésie maritime en perpétuel recommencement. Dans son oeuvre, nous embarquons dans l’indompté du langage qui cherche à révéler la radicalité des vérités ultimes, avec ses sens et paradoxes ; le combat entre la vie sensuelle, lumineuse et excessive, débordante et un monde de mort et extermination.
Il a publié : Sept romans : El patio de los vireventos perdidos (1984, 2001, 2013, 2014), El vuelo de la paloma (1992), Pavana del ángel (1995, 2014), La ceiba de la mémoire (2007, 2009) – vainqueur du Prix de Narration Casa de las Américas 2009 et finaliste du Prix Rómulo Gallegos 2010 –, Con las mujeres no te metas o machó abrázame otra vez (2008), Ese silencio (2010) y El médico del emperador y su hermano (2016). De parution prochaine: Ver lo que veo.
Sept livres de contes: Lo Amador (1980, 2001, 2012), Lo Amador y otros cuentos (1986), De gozos y desvelos (1987), Quiero es cantar (1998), Juegos de niños (1999), Una siempre es la misma (2009) y El secreto de Alicia (2013). Un livre de témoin d’époque : Señas particulares (2001, 2011).
« La ceiba de la mémoire » – éd. Zinnia Editions
Du point de vue historique, c’est certainement l’œuvre qui dépeint le mieux la Carthagène des Indes du XVIIème siècle, en prenant comme axe narratif l’esclavage dans une société colonisée. « J’ai dédié plus d’un an à l’investigation » raconte Burgos et compte tenu de l’extrême précision avec laquelle il entremêle les détails entre eux, cela peut paraître surprenant.
Pour réaliser son objectif, il s’appuie sur cinq personnages principaux qui définissent la structure du roman en quatre parties et 49 chapitres, dans lesquels les introspections ouvrent « l’histoire invisible » que l’auteur dit avoir ressenti avant de se lancer dans l’aventure de la reconstruction du passé de la ville de ses racines.