Eduardo Galeano est né en 1940 à Montevideo, Uruguay. Essayiste, journaliste, chroniqueur et auteur des Veines ouvertes de l’Amérique latine, il est un témoin et un analyste clairvoyant de l’histoire contemporaine de ce continent. Exilé des dictatures uruguayenne et argentine, il a vécu en Espagne avant de retourner en Uruguay en 1985, jusqu’à sa mort en avril 2015. Son œuvre échappe à toute catégorie et dépasse les frontières entre les genres, comme elle traverse celles des pays qu’elle évoque.
Photo : Un dernier
Une fois de plus, la dernière de sa vie, Eduardo Galeano s’est engagé dans la jungle du monde pour y chasser les petites histoires qui font la grande, éclats de terre et d’humanité qu’il a disposés avec amour et humour dans ce livre-testament. Ce qu’il a vu du long siècle qui fut le sien et qui est encore le nôtre, admet-il, c’est certes l’exacerbation des inégalités, de la violence, de l’injustice, mais c’est aussi une extension de la résistance et du rêve. Et pour la première fois, cet infatigable porteur des voix de ses semblables a ajouté à sa mosaïque des fragments de sa propre histoire. Avec ces petites confessions, il explique pourquoi il a tant chéri la vie malgré tout, et pourquoi il a écrit, lui qui aurait tellement souhaité être footballeur. Ici, Galeano s’ouvre comme il ne l’avait jamais fait auparavant, entouré des gens qu’il a aimés, de ses lecteurs et de ses contemporains de tous les continents et de toutes les époques.
Service de presse LUX