Les représentants des gouvernements du Chili et de l’Argentine ont signé à Santiago un accord pour construire un tunnel au travers de la cordillère des Andes entre la région chilienne de Coquimbo et la province argentine de San Juan.
Photo : Frontière entre Mendoza et Los Andes (Site web)
Les gouvernements du Chili et de l’Argentine ont commencé ce lundi 17 octobre le processus d’appel d’offres internationales pour la construction d’un long tunnel à travers la cordillère des Andes, l’un des plus grands projets d’intégration binationale en Amérique du Sud. Les autorités des deux pays ont fait appel, lors d’une cérémonie à Santiago, à la présélection des entreprises pour la conception et la construction de l’œuvre qui coûtera quelque 1 500 millions de dollars, et qui reliera la région chilienne de Coquimbo et la province argentine de San Juan. Le tunnel Agua Negra, d’une longueur de 14 kilomètres, vise à devenir un couloir biocéanique central, puisqu’il permettra également de se connecter avec Porto Alegre, l’une des régions les plus industrialisées du Brésil. « Ce projet fait partie du processus de rapprochement entre le Chili et l’Argentine et vise à améliorer la communication entre les deux pays en créant de nouvelles conditions pour le transport de marchandises et de passagers, afin de stimuler le développement économique et touristique », a déclaré le gouvernement chilien lors de l’annonce de l’événement. Les autorités chiliennes ont estimé que le tunnel, en comptant le travail des ingénieurs, les expropriations territoriales et la construction, pourrait être terminé dans les huit à dix ans à venir.
Entre autres avantages, ce tunnel, qui sera édifié à une plus basse altitude que la frontière actuelle, pourra fonctionner toute l’année, en dépit des intenses chutes de neige de l’hiver austral qui bloquent actuellement la circulation. Assistaient à la cérémonie d’appel d’offres, les ministres des Finances des deux pays, le ministre des Affaires étrangères chilien et les secrétaires d’État aux Travaux publics et aux Transports du Chili et de l’Argentine, ainsi que les autorités des régions de Coquimbo et San Juan.
D’après El Universo
diTraduit par Catherine Traullé