Né à Caracas en 1981, Rodrigo Blanco Calderón a été sélectionné en 2007 par le Hay Festival comme l’un des jeunes écrivains les plus prometteurs d’Amérique latine. Publiées dans plusieurs anthologies nationales et internationales, ses nouvelles ont récemment été traduites en anglais par la revue McSweney’s. L’université de l’Iowa l’a invité en 2013 dans le cadre de son prestigieux programme d’écriture créative. The Night (Prix Rive Gauche 2016) est son premier roman et les droits de traduction se sont déjà vendus dans les principales langues européennes.
The Night – Éd. Gallimard
Une fable sur le Venezuela d’aujourd’hui, de Rodrigo Blanco Calderón, l’auteur révélation de la littérature latino-américaine de ces dernières années. « Je suis convaincu que tout le mal du monde commence ici. Dans les mots. »
Caracas 2010. Le gouvernement révolutionnaire profite de la crise énergétique pour décréter des coupures d’électricité qui plongent le pays tout entier dans le noir. Pendant ce laps de temps, le Venezuela semble remonter à un nouvel âge de pierre s’infiltrant par toutes les fentes. Dans cette atmosphère, deux amis – un écrivain frustré et un psychiatre habitué à s’insinuer dans la vie de ses patients – évoquent une série de crimes récemment commis.
Pedro Álamo, un autre des personnages de ce roman polyphonique, cherche de manière obsessive dans les jeux de mots la clef pour comprendre le monde détraqué dans lequel il vit. Comme s’il cherchait à convertir la réalité en quelque chose de différent en changeant l’ordre des éléments qui la forme, en essayant de trouver ainsi son sens exact. Littérature, rock, rêves, violence, politique, amour, absences et peurs se mêlent dans la tête des protagonistes. Des labyrinthes s’ouvrent…