« Le Guatemala soulève le moins de recettes publiques du monde par rapport à la taille de son économie. (…) Ce faible niveau de ressources publiques limite les dépenses publiques », souligne l’ADN économique du Guatemala, présenté par la Banque mondiale (BM) lors d’une conférence de presse.
Le rapport note que les recettes publiques représentent actuellement moins de 12 % du PIB, bien en dessous de la moyenne de 26% en Amérique latine et de la moyenne mondiale de 32 %. Le rapport a noté que l’économie guatémaltèque, qui a progressé de 3,7 % en 2013 a été tirée par la consommation intérieure, tandis que l’investissement public et privé s´est affaibli « de manière significative ». « Le taux de croissance de la consommation privée, qui représente plus de 80% du PIB, s’est accéléré de 3,1 à 3,9 % entre 2012 et 2013. En ce qui concerne l’investissement privé, il est passé de 8,8 % en 2012 à 3,6 %t en 2013. À son tour, l’investissement public s´est contracté de 11,9 % en 2012 et a diminué de 4,7 % en 2013, selon le document. Le rapport de la Banque mondiale a également noté que le Guatemala est un pays caractérisé par de grands écarts sociaux en raison d’une répartition inéquitable des ressources. « La croissance économique du Guatemala présente le défi de favoriser une plus grande prospérité partagée, ce qui signifie une augmentation des revenus des 40 pour cent les plus pauvre de la population », a déclaré l’organisation.
David GARCÍA MORA