Quelque 7,9 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays en quête de sécurité et de meilleures perspectives, et 85 % d’entre eux se trouvent actuellement en Amérique latine ou dans les Caraïbes. En collaboration avec les gouvernements locaux et ses partenaires, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) fournit une assistance essentielle – y compris un appui vital, des services de protection et une aide à l’intégration – à ces migrants et à d’autres migrants qui se trouvent en situation de vulnérabilité ainsi qu’aux réfugiés ayant besoin d’une aide d’urgence.
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Depuis 2018, la République bolivarienne du Venezuela est touchée par une vague migratoire sans précédent qui a transformé l’Amérique latine, sous l’impulsion de problèmes politiques, économiques et sociaux de plus en plus marqués dans le pays. On estime actuellement à près de 7,9 millions le nombre de Vénézuéliens vivant à l’étranger, dont 85 % sont répartis dans 17 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, contre seulement 700 000 en 2015. Si environ 4,5 millions de Vénézuéliens ont réussi à obtenir un statut régulier ou une protection sous une forme ou une autre, près de 2,2 millions restent dépourvus de documents. Les procédures de visa compliquées et les coûts élevés en sont souvent la cause
Le document intitulé « 2024 Refugee and Migrant Needs Analysis » (Analyse des besoins des réfugiés et des migrants en 2024) met en lumière les besoins fondamentaux des migrants vénézuéliens, à savoir l’accès à un emploi dans le secteur formel et à un abri adapté, et la protection contre la xénophobie. Près de la moitié des migrants vénézuéliens se heurtent à des obstacles pour accéder aux soins de santé et à l’éducation et sont en proie à l’insécurité alimentaire.
Pour remédier à cela, l’OIM collabore étroitement avec ses partenaires et avec les gouvernements de toute la région pour apporter un secours immédiat et des solutions durables aux migrants et réfugiés vénézuéliens. Dans le cadre d’efforts coordonnés, elle fournit des services essentiels, notamment en matière d’accès à l’eau potable, de santé mentale, d’éducation et d’abris, en mettant l’accent tout particulièrement sur les groupes vulnérables tels que les femmes, les enfants et les communautés autochtones. L’Organisation contribue également à des programmes visant à favoriser des transits sûrs et à des programmes nationaux de réinstallation, et facilite l’intégration économique des migrants en les orientant vers un emploi, en promouvant la régularisation de leur statut et en renforçant les systèmes locaux de soins de santé et d’éducation. Ces initiatives permettent de renforcer la résilience et la stabilité des migrants et des communautés d’accueil et ainsi de créer des communautés durables et inclusives.
Organisation Internationale
pour les Migrations (OIM – ONU)