Dans le cadre de la Tribune Musique animée par Oscar Barahona, Nelsón Gómez, Francisco Gonzalez et Michel Plisson, une présentation du groupe Trio in Uno avec Bebê Kramer, Destinos et du EP de Matheus Vieira, Moradaramo, à la Maison de l’Amérique latine de Paris le jeudi 19 décembre à 19 h.
Séance brésilienne consacrée au Trio In Uno à l’occasion de la sortie de leur nouvel album Destinos, avec la participation de l’accordéoniste brésilien Bebê Kramer. Réunissant les Brésiliens José Ferreira (guitare sept cordes) et Diego Cardoso (violoncelle), ainsi que l’Italienne Giulia Tamanini (saxophones), le Trio In Uno déborde d’énergie et de complicité. En alliant la saveur et la spontanéité de la musique populaire à l’expressivité de la musique classique, ils arrangent et interprètent la musique de grands compositeurs du Brésil tels qu’Egberto Gismonti, Hamilton de Holanda, Hermeto Pascoal, Marco Pereira, Radamés Gnattali.
Au cours de leur parcours, le trio a enregistré trois albums – Lilas, Ipê et le récent Destinos, aux côtés de Bebê Kramer – et a collaboré avec de grands instrumentistes et compositeurs tels que Vincent Segal, Yamandu Costa, Nicolas Krassik, Sergio Assad, Rogério Caetano, Gabriel Grossi, entre autres. Bebê Kramer, l’un des plus grands accordéonistes contemporains, allie sa virtuosité à la sonorité authentique du groupe Trio In Uno, pour présenter le nouvel album Destinos, fruit de l’amitié, de l’admiration mutuelle et de la grande affinité musicale entre les quatre musiciens. Une formation exceptionnelle pour un voyage unique à travers le monde enchanteur de la musique instrumentale brésilienne, entre œuvres originales et celles des grands compositeurs brésiliens.
La première partie de la soirée introduit le jeune chansonnier brésilien Matheus Vieira, artiste originaire de Niteroi, à côté de Rio de Janeiro, et qui, vivant à Paris, vient de sortir son premier EP Moradaramo. Toutes les compositions qui intègrent cet EP ont été créées lors de sa première année à Paris. Chercheur et médecin de formation, il écrit de la science et de la musique où la méthode rencontre la sensibilité. En puisant dans ses diverses influences brésiliennes et internationales, il pratique l' »anthropophagie » – concept fondateur de la culture brésilienne – à sa manière. Il compose sur les expériences que vit une personne loin de chez elle, et c’est en ayant le mal du pays qu’il a conçu son premier travail en tant qu’auteur. Il y chante – entre une boîte d’allumettes et un violoncelle, ou un triangle avec du blues – la musique populaire brésilienne qui l’a nourri, notamment la samba.
D’après MAL217
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