« Mode d’emploi », le festival des idées de la Villa Gillet, propose du 13 au 18 novembre vingt ateliers et rencontres pour éclairer les débats contemporains. Quarante philosophes, politistes, sociologues, anthropologues et journalistes sont invités à interroger et comparer la place de la liberté dans nos récits et mobilisations contemporaines, les outils et pratiques de la redirection écologique, les métamorphoses de l’intelligence et de l’information.
Lieu de rencontre et de création, la Villa Gillet donne la parole aux écrivains, aux penseurs et aux artistes pour faire de la littérature et des sciences humaines un langage commun. Lieu de référence dans le domaine de la littérature et du débat d’idées et laboratoire de réflexion sur les pratiques liées au livre, à l’écrit, à la parole et au débat, la Villa est actuellement soutenue par la Ville de Lyon, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon, le Centre national du livre, la SOFIA et l’Académie de Lyon. Le festival se déroulera entre l’Hôtel de ville de Lyon, Sciences Po Lyon, la Villa Gillet et l’Université Jean Moulin Lyon 3.
Parmi des invités de marque, il y aura notamment Carlos Manuel Álvarez, un écrivain et journaliste cubain exilé à New York. Après des études de journalisme à l’Université de La Havane, il fonde le média El Estornudo, qui questionne les instances de pouvoir et encourage le débat tout en prônant la transparence. Carlos Manuel Álvarez contribue à de nombreux médias internationaux, notamment le New York Times, BBC World News, Al Jazeera ou El País. En mai 2021, il est lauréat du Prix international de journalisme pour son article Trois filles cubaines paru en février 2020 qui décrit l’effondrement d’un balcon dans une rue de La Havane, tuant trois écolières qui revenaient de l’école. Son ouvrage Tomber paraît en 2022 aux éditions Mémoire d’encrier et raconte l’histoire d’une famille cubaine, allégorie de la société cubaine contemporaine. Son roman connaît un grand succès aux États-Unis et est censuré à Cuba.
Communiqué de Villa Gillet