« Portraits d’exil », le message d’espoir de Catherine Van den Steen aux éditions Buchet Chastel

« Parce que ces femmes et ces hommes ont choisi de se mettre en mouvement, parce qu’ils ont refusé la fatalité du sort qui leur était destiné, parce qu’ils ont voulu croire qu’un avenir était possible, parce qu’ils n’ont pas pu faire autrement que de tout quitter pour vivre (…), parce qu’ils ont senti en eux une curiosité du monde et l’envie d’y prendre pleinement leur part, je veux, par cette série, leur rendre hommage. ». Dans le cadre de la Journée mondiale du réfugié.

Photo : Forum Réfugiés – Buchet Chastel

Date phare pour Forum réfugiés-Cosi, le 20 juin est chaque année depuis 2001 la Journée mondiale du réfugié. Cette date commémore le début de la Convention de Genève relative aux réfugiés qui cherchait, au sortir de la seconde guerre mondiale, à assurer internationalement, de meilleure manière et pour chaque être humain, la protection des droits de l’Homme et de la dignité humaine fondamentale.

Forum réfugiés-Cosi vient de fêter ses 40 ans d’existence, un acteur français engagé dans l’accueil, l’intégration, la protection et l’accompagnement des demandeurs d’asile, puis des réfugiés. Implanté essentiellement dans des villes de la moitié sud de l’hexagone (Clermont-Ferrand, Lyon, Marseille, Toulouse), Forum réfugiés-Cosi est un contact nécessaire pour les réfugiés afin de leur permettre l’accès aux premiers droits et leur offrir un soutien administratif dans la demande d’asile. Depuis 2002, Forum réfugiés-Cosi propose en plus un soutien et un accompagnement personnel dans l’insertion professionnelle des réfugiés, toujours dans cette idée de permettre à chaque être humain de mener une vie au cours de laquelle chacun a des droits fondamentaux et que rien ne devrait altérer sa dignité en tant que personne. Afin de souligner cet anniversaire, l’artiste Catherine Van Den Steen a été invitée pour la réalisation d’une exposition, Portraits d’exil, inspirée de l’œuvre de Pierre-Paul Rubens, La Chute d’enfer des damnés. L’artiste a fait une réinterprétation colorée, pour que le mouvement transmis soit dorénavant un mouvement associé à l’espoir d’un avenir meilleur et non pas à celui d’une chute.

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