Leonardo Valencia – (Équateur)
Leonardo Valencia est né à Guayaquil (Équateur) en 1969. Titulaire d’un doctorat en théorie de la littérature et littérature comparée de l’Université autonome de Barcelone, il enseigne au sein du doctorat de littérature latino-américaine de l’Université andine Simón Bolívar (Quito). Il a publié le recueil de contes progressifs La luna nómada (1995), inclu dans de nombreuses anthologies dont Les bonnes nouvelles de l’Amérique Latine (éd. Gallimard). Il a publié les romans El desterrado, El libro flotante et Kazbek, dont plusieurs éditions sont parues en Espagne, en Argentine et en Équateur ; ainsi que des essais littéraires dans El síndrome de Falcón, et sur l’art : Soles de mussfeldt. Viaje al círculo de fuego (2014). Il a été sélectionné par le Hay Festival de Bogotá 39 comme un des 39 auteurs les plus importants de l’actuelle scène littéraire latino-américaine. Il réside à Barcelone.
« Le livre flottant » – éd. Le nouvel Attila
C’est à la fois un récit d’adolescence (une enfance à la Tom Sawyer, entre champs, barques et rivières), un récit de voyage entre l’Amérique centrale et l’Italie, un poème sur la mer, et une enquête littéraire à la Vila Matas.
Une petite fille arrête un homme en train de jeter un livre dans les eaux du lac d’Albano, en Italie… Estuaire, le livre concerné est un texte d’un auteur disparu : Caytran Dolphin. Un livre qui domine la vie de tous ceux qui le lisent, mais dont la quasi totalité des exemplaires a disparu. Le Livre flottant nous amène sur les traces de l’auteur mystérieux entre Rome et Guayaquil, la ville portuaire équatorienne engloutie par une crue séculaire. Dans une ambiance mythique, dans une géographie bouleversée, les hommes plongent au fond des eaux à la recherche de leur propre passé et de leur identité. Le texte progresse au fur et à mesure des fragments d’Estuaire, le livre disparu, de listes insolites (listes de livres à jeter par la fenêtre, listes de livres détruits par le feu, liste des écrivains enfermés ou cachés, etc.) et de références à quelques
figures tutélaires : Melville, Rilke, Larbaud, Char ou Bachelard.