Januario ESPINOSA
Directeur de la publication
La photo de la une a été envoyé par l’équipe de presse du groupe Inti-Illimani réalisées lors du concert à Santiago les 28 et29 décembre dernier.
Nicaragua : une crise politique meurtrière qui dure
Le retour au pouvoir de Daniel Ortega date de 2007. Réélu depuis sans discontinuer, après une modification de la Constitution, l’ancien guérillero s’accroche au pouvoir avec son épouse Rosario Murillo qu’il a nommée vice-présidente. Aujourd’hui, le jeune guérillero sandiniste d’alors, âgé de 74 ans, réprime dans le sang les manifestations d’opposants au nom de la « paix sociale ». « Nous sommes au courant que vous faites ce genre de choses. » (Amnesty International). (Maurice Nahory) – SUITE
Premières impressions : À Santiago, les murs racontent ce que les médias taisent
Les murs des rues de Santiago nous racontent la souffrance endurée par les classes populaires et moyennes pendant trente ans d’asphyxie sociale et économique : « Les murs parlent de ce dont la presse se tait », est écrit sur le rideau métallique d’un grand centre commerciale, avec un trait qui laisse deviner la colère. Les graffitis nous parlent de l’explosion sociale, de la révolte, mais aussi du courage et du réveil d’un peuple qui était comme ensorcelé par le sentiment de vivre dans une société prospère à coût d’un endettement généralisé. (Olga Barry) – SUITE
La CIDH exprime son inquiétude envers « l’occupation policière disproportionnée » sur les lieux de manifestations au Chili
La Commission Interaméricaine des Droits de l’Hommes (CIDH) a exprimé ce dimanche (29/12/2019, ndlr.) son inquiétude envers « l’occupation disproportionnée » des espaces publics où s’accomplissent habituellement les manifestations au Chili. Cela, soutient-elle, « peut empêcher ou limiter sérieusement le droit de manifestation sociale pacifique au Chili », comme l’a exprimé l’organisme sur son compte Twitter. (Traduit par Lou Bouhamidi) – SUITE
Le drapeau brésilien : une fantaisie cachée ?
Denis Viala, français expatrié au Brésil y a vécu et travaillé durant des décennies. Ses nombreux amis attendent chaque année ses vœux qui allient le sérieux scientifique et l’humour pataphysique. (Denis Viala) – SUITE
VI Primavera latina
En 2020 en quatre temps
Le festival Primavera Latina bouscule les frontières de disciplines diverses. La sixième édition entre mars et juin prochain, sera en 4 dates et 6 événements, dans le cadre de la Semaine de l’Amérique latine et de la Caraïbe, chercheurs, universitaires, écrivains et artistes apporteront leurs éclairages, débattront entre eux et avec les publics sur les nouvelles réalités et les recompositions en cours en Amérique latine. SUITE
« La fille de l’Espagnole » de la journaliste Karina Sainz Borgo aux éd. Gallimard
Caracas, époque actuelle. Dans les magasins tout manque, même l’essentiel. Dans les rues, la tension monte. Les « personnes ordinaires » continuent de vivre, font semblant de pouvoir le faire, alors que des coups de feu résonnent de plus en plus souvent, alors qu’une autre « personne ordinaire » qui vous ressemble ne répond plus à une question banale, simplement par peur. C’est le cadre de ce roman composé par une journaliste vénézuélienne réfugiée à Madrid. (Christian Roinat). SUITE
Sortie de « Muertos » de Pierre Place aux éditions Glénat, dans la série « Stranger Things »
Mexique, début du XXe siècle. Une hacienda est subitement prise d’assaut par une horde d’étranges individus, des « calaveras », ces figures écorchées issues du folklore mexicain, hébétées et muettes, qui ne semblent tenir debout que par la pulsion de meurtre qui les anime. Les survivants de l’attaque, jetés sur les routes, forment alors un groupe sans distinction de classes, de milieux, ou d’origines… même si les patrons tentent de demeurer ceux qui donnent les ordres. Ils n’ont alors pour seul langage commun que celui de la violence et de la lutte pour la survie. Reste à savoir s’ils vont devenir aussi sauvages que les monstres qui les poursuivent… (L. Moeneclaey). SUITE
« La Llorona » du réalisateur guatémaltèque Jayro Bustamante
Selon la légende, la Llorona est une pleureuse, un fantôme qui cherche ses enfants. Aujourd’hui, elle pleure ceux qui sont morts durant le génocide des indiens mayas. Le prix du public du festival de Biarritz avait été décerné à La Llorona le troisième film du réalisateur guatémaltèque Jayro Bustamante. (Alain Liatard). SUITE
Cinélatino de Toulouse prépare sa 32e édition avec une riche programmation de fin mars prochain
Cinélatino vous ouvrira les portes de l’Amérique latine pour sa 32e édition du 20 au 29 mars 2020 ! Cet événement incontournable du mois de mars vous fera découvrir en 150 films sur 10 jours les meilleures productions de l’année, les jeunes talents, l’univers de réalisateurs confirmés et revisitera l’histoire du cinéma latino-américain sous plusieurs angles thématiques. (Muriel Justis). SUITE